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Une personne maquillée du drapeau des transidentités lors d'une marche des fiertés (Pride) // Source : Rosemary Ketchum de Pexels
Société

Les personnes transgenres sont plus à risque de tentatives de suicide, reconfirme une nouvelle étude au Danemark

Une étude danoise d’ampleur nationale révèle que le taux de suicide mais aussi le taux de mortalité est plus élevé chez les personnes transgenres que chez les personnes cisgenres.

Ce sont des chiffres alarmants. Selon une étude effectuée au Danemark, les personnes transgenres ont près de huit fois plus de risque de faire une tentative de suicide que les personnes cisgenres.

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Cette étude, publiée dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association, a été réalisée entre 1980 et 2021, sur plus de 6,6 millions de Danois de plus de 15 ans. Et ceci, à partir de données issues du registre national d’identité. Ce qui fait d’elle la première étude du monde à présenter des statistiques nationales sur le taux de suicide des personnes trans.

Un taux de mortalité plus élevé

Ainsi, sur 3 759 personnes transgenres identifiées, l’étude a recensé 12 suicides et 92 tentatives de suicides sur ces 42 ans. Le taux de mortalité par suicide s’est élevé à 75 pour 100 000 pour les personnes transgenres contre 21 pour les personnes cisgenres.

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Ainsi, cette étude montre que les personnes transgenres ont 3,5 fois plus de risque de mourir par suicide que le reste de la population.

Ces chiffres s’expliqueraient par un stress, dû à la transphobie systémique. Comme l’accès restreint à certains services publics, ou encore un contact parfois difficile avec le personnel de santé. « Lorsque vous appartenez à un groupe minoritaire marginalisé, comme c’est le cas des personnes transgenres, vous éprouvez plus de stress », a réagi auprès de l’Agence France Presse Annette Erlangsen, sociologue et responsable de l’étude. C’est ce que l’on appelle le stress minoritaire.

Mais selon elle, ces chiffres alarmants pour le Danemark, seraient encore plus élevés dans d’autres pays : « Le Danemark est connu pour être un pays assez libéral. On pourrait donc craindre que les taux soient plus élevés dans d’autres pays où les personnes transgenres sont davantage stigmatisées, discriminées et victimes de crimes haineux ».


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