L’orgasme, ce graal de la sexualité, l’objectif ultime pour prendre vraiment notre pied. Les Français font de moins en moins l’amour et pourtant l’injonction à la performance sexuelle n’a jamais été aussi forte. L’orgasme, point culminant du plaisir, peut se traduire de différentes manières, mais surtout les deux partenaires ne l’atteignent pas forcément durant un rapport sexuel.
Et si on parlait de l’écart orgasmique ? Cette théorie suggère que les femmes hétérosexuelles ont des expériences sexuelles moins agréables que les hommes hétérosexuels. Une étude publiée en 2017 dans la revue scientifique Archives of Sexual Behavior avait conclu que seulement 65 % des femmes atteignent toujours l’orgasme lors d’une relation sexuelle contre 95 % des hommes.
Un écart orgasmique plus réduit chez les lesbiennes
L’ « écart d’orgasme » entre les partenaires sexuels serait beaucoup moins important chez les lesbiennes que chez les couples hétérosexuels, selon une nouvelle étude publiée dans Social Psychological and Personality Science. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé l’expérience des femmes lesbiennes et hétérosexuelles avec leur partenaire le plus récent. Ils ont découvert que les femmes lesbiennes étaient 20 % plus susceptibles de signaler des orgasmes avec des partenaires récents, par rapport au groupe hétérosexuel.
Selon les chercheurs, ces différences en matière de plaisir pourraient être en partie dues à des scénarios sexuels – c’est à dire que les femmes s’attendent à des choses différentes lors des rapports sexuels en fonction du sexe de leur partenaire. Dans le détail, elles ont signalé une stimulation clitoridienne et des attentes en matière d’orgasme plus élevées lorsque leur partenaire était une femme plutôt qu’un homme. Elles ont aussi rapporté que leurs partenaires féminines accordaient plus d’attention à leur clitoris que leurs partenaires masculins, ce qui les rendait plus susceptibles d’avoir un orgasme.
Les psychologues à l’origine de l’étude affirment que les résultats ne signifient pas qu’il existe un problème « inhérent » aux relations sexuelles hétérosexuelles – mais que les préliminaires, plutôt que les rapports sexuels, devraient être pratiqués plus souvent.
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