La santé mentale des jeunes est en déclin comme en témoigne de nombreuses études et associations, et cela se ressent également sur le marché du travail. Selon une étude du think-tank britannique Resolution Foundation, les jeunes de 18-24 ans sont plus susceptibles de se retrouver sans emploi en raison de leur mauvaise santé mentale.
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Un tiers non-diplômés souffrant de troubles psychique au chômage
En 2022, un tiers des individus non-diplômés souffrant de problèmes de santé mentale étaient au chômage, contre 17% des diplômés. Tandis 40% des 18-24 ans souffrant de problèmes de santé mentale mais qui travaillaient occupaient un emploi précaire, contre 35% des individus en meilleure santé.
Autre chiffre alarmant, selon l’enquête, 34% des personnes interrogées âgées entre 18 et 24 ans ont présenté des symptômes de troubles psychiques tels que la dépression, l’anxiété ou la bipolarité en 2021 et 2022. Une augmentation notable par rapport à 2000, où ils étaient 24%.
Cela s’explique car les individus au début de la vingtaine avec des troubles psychiques n’auraient pour la plupart pas eu accès à une éducation stable. Ils se retrouveraient donc au chômage, ou à effectuer des contrats précaires.
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Des conséquences économiques d’une mauvaise santé mentale plus graves chez les jeunes non-diplômés
Et pour cause, selon Louise Murphy, économiste à la Resolution Foundation, il existe un impact économique important sur les non-diplômés ayant une mauvaise santé mentale : « L’attention portée à cette question a eu tendance à se concentrer sur l’enseignement supérieur. Mais ce qui devrait le plus nous inquiéter, c’est lorsqu’une mauvaise santé mentale s’accompagne de mauvais résultats scolaires », a-t-elle expliqué en marge de la publication de l’étude.
« Les conséquences économiques d’une mauvaise santé mentale sont plus graves pour les jeunes qui ne vont pas à l’université, avec un jeune non diplômé sur trois souffrant d’un trouble mental courant actuellement sans emploi », a-t-elle continué.
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« Pour faire face à cette crise de santé mentale, nous avons besoin de meilleurs services de soutien dans les universités, et de bien meilleures dispositions pour ceux qui repassent les examens afin que chacun ait des qualifications sur lesquelles s’appuyer », a-t-elle ajouté.
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