Grignoter quand on s’ennuie ? Une pratique qui provient très probablement de l’enfance. Selon une étude menée par des chercheuses britanniques, publiée le 10 octobre par ScienceDirect, et relayée par le HuffPost, les enfants mangeraient beaucoup plus lorsqu’ils s’ennuient.
Les enfants qui s’ennuient consomment 79 % de calories de plus qu’en temps normal
Pour ce faire, l’étude a été effectuée sur un échantillon de 119 enfants âgés entre 4 et 5 ans, ne souffrant d’aucune allergie ou problèmes de santé qui pourraient affecter leur régime alimentaire, ainsi que sur leurs parents. Les scientifiques ont alors tenté d’évaluer l’état d’esprit, l’humeur des enfants (qu’elle soit stable, triste ou dans un sentiment d’ennui) ainsi que leur tempérament.
D’après les résultats des travaux, les enfants qui s’ennuient consomment beaucoup plus de calories que les enfants dans un état stable, à raison de 79 % de calories de plus qu’en temps normal. Ils ont également ingéré 76 % de calories provenant d’aliments sucrés de plus que sur une période où leur humeur est considérée comme neutre.
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L’étude montre ainsi que les enfants qui mangent en fonction de leurs émotions ont tendance à consommer des aliments riches en sucre et en graisses. Et les pratiques alimentaires des parents n’y sont pas forcément pour rien. Car les chercheuses les ont également évalués, et ont constaté que de nombreux parents nourrissent leurs enfants sans qu’ils aient faim dans plusieurs circonstances : ils utilisent la nourriture comme récompense, ou encore comme un moyen de réguler leurs émotions.
Des habitudes qui font que ces enfants sont ensuite plus susceptibles d’adopter ce type d’alimentation plus tard dans leur vie.
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Les Commentaires
On le sait qu'il faut pas donner à manger aux enfants pour les calmer. On le sait que c'est dès le plus jeune âge que de bonnes habitudes alimentaires doivent être prises. On vit aussi dans un monde non-utopique où on fait ce qu'on peut, où on vit la plupart du temps en intérieur... Et on fait sortir nos enfants, on leur fait pratiquer des activités physiques et on essaie de leur faire goûter à tout. Et des mécanismes de compensation se mettent en place en permanence : "Un peu trop de sucreries au goûter ? Pas grave il a fait 40 tours de toboggan et il a mangé ses épinards au dîner".
Donc on arrête un peu l'anxiété ?