Un effet secondaire parmi de nombreux autres. Selon une étude publiée par la revue scientifique PLOS Medicine, toutes les formes de contraception hormonale entraînent un risque légèrement accru de cancer du sein chez les femmes, comme le souligne l’Agence France Presse.
Cette étude a été réalisée sur 10 000 femmes, de moins de 50 ans, ayant développé un cancer du sein entre 1996 et 2017 au Royaume-Uni, où les contraceptifs ne contenant qu’un progestatif sont aujourd’hui aussi répandus que ceux combinant progestatif et œstrogène.
Un risque de 20 à 30 %
Le risque de développer un cancer du sein est de l’ordre de 20 % à 30 %, quel que soit le mode de délivrance (pilule, stérilet, implant ou injection), ou la formule utilisée (oestroprogestatif ou progestatif seul).
Néanmoins, l’enquête publiée le 21 mars révèle que cette légère augmentation du risque de cancer du sein doit toutefois être relativisée face aux bénéfices tirés de la contraception, y compris la protection apportée contre d’autres types de cancers, soulignent les chercheurs.
À lire aussi : À quoi peut-on s’attendre quand on arrête la pilule ?
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont calculé le nombre de cas de cancer du sein supplémentaires entraînés par les contraceptions hormonales, sachant que les risques de développer cette maladie augmentent avec l’âge.
Dans le cas d’une contraception prise durant cinq ans entre les âges de 16 et 20 ans, huit femmes sur 100 000 développent un cancer du sein. Prise entre 35 et 39 ans, cela représente 265 cas supplémentaires de cancer du sein sur 100 000 femmes.
Comme d’autres auparavant, l’étude confirme que le risque accru de cancer du sein lié à une contraception hormonale est transitoire : il décline les années suivant l’arrêt de la prise de contraception.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Le lien direct sur Youtube :