Le 14 mars 2020
Le saviez-vous ? Prime Video est une manne de programmes très sympa permettant de changer un peu de Netflix, qui peut lasser avec ses nombreux teen-shows ! Alors voici notre petite sélection des incontournables de la plateforme… plus d’excuse pour vous lamenter comme si vous n’aviez « plus rien à regarder ».
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Fleabag, la fantastique et hilarante série british
Dans la catégories des séries véritablement originales, Fleabag coche toutes les cases. Pourtant, le scénario de départ semble plutôt commun…
C’est l’histoire d’une londonienne qui s’occupe de son café (thématique : cochon d’Inde) et qui galère à concilier relations personnelles et familiales. Seulement voilà, tout n’est pas rose, car on apprend très vite qu’une tragédie a secoué sa vie récemment et elle tente malgré tout de continuer comme si de rien n’était.
Fleabag est de loin l’une des meilleures séries de ces dernières années. Moult fois saluée et récompensée, cette comédie britannique est brillante et s’est imposée comme un véritable OVNI télévisuel.
Si je suis de base une fervente adepte de l’humour british, Fleabag ne m’a pas convaincue de sa qualité qu’avec son comique parfaitement balancé : la série aborde des thèmes actuels et féministes de façon crue sans jamais être vulgaire.
Dans la réalisation, l’héroïne (campée par l’extraordinaire et talentueuse Phoebe Waller-Bridge) n’hésite pas à faire des pauses dans ses dialogues pour s’adresser directement à son public. C’est comme un aparté au théâtre ; elle casse ainsi le quatrième mur façon et même s’il ne s’agit pas d’un procédé inédit, c’est la première fois qu’il m’a fascinée à ce point !
Modern Love, la délicieuse série sur les amours du New York Times
Programme anthologique en seulement huit épisodes, Modern Love fait l’analyse des enjeux de l’amour moderne. Cette série au casting ultra alléchant — Anne Hathaway, Dev Patel, Andy Garcia (entre autres talents) — est inspirée des articles de la rubrique éponyme du New York Times.
Le fait qu’il s’agisse d’histoires adaptées de témoignages qui explorent des comportements sexuels et amoureux rend le programme aussi touchant que formidable. Chaque épisode propose une histoire et un casting différent mais tous sont aussi superbes les uns que les autres. Le jeu d’acteur est brillant et les thèmes abordés aussi actuels qu’originaux.
Une façon d’aborder l’amour de plein de façon différentes, mais toujours en toute légèreté !
Good Girl Revolt, les filles des années 1960 se rebellent
https://www.youtube.com/watch?v=qAB_BuPH4EQ
Good Girls Revolt est une série fascinante, et un peu maudite : la saison 1 a été diffusée en 2016 sur Amazon Prime Vidéo mais annulée tout de suite après. Ne vous méprenez pourtant pas, elle est d’une grande qualité — et nul doute qu’elle aurait connu un autre succès si elle avait été produite après MeToo…
Good Girls Revolt nous dépeint le quotidien de la rédaction d’un journal intitulé News of the Week à la fin des années 1960. Là-bas comme ailleurs, les journalistes fonctionnent en duo : les femmes s’occupent d’enquêter et font tout le travail de l’ombre, alors que les hommes écrivent et signent — de leur seul nom — les articles publiés dans le journal.
C’est sans compter sur ce groupe de jeunes femmes qui entendent bien se faufiler dans les brèches laissées béantes par les mecs souvent paresseux et médiocres. Petit à petit, elles vont secouer le quotidien de cette équipe, osant même revendiquer le droit d’écrire elles-mêmes, et de signer, leurs propres articles. Quelle folie !
Si la série a été annulée comme je le disais plus haut, ces 10 épisodes se tiennent malgré tout très bien et méritent d’être regardés.
Entre celles qui ont de l’ambition et qui la revendiquent, celles qui l’ont étouffée, et celles qui suivent les règles du jeu édictées par ces messieurs, Good Girls Revolt donne un aperçu assez intéressant de la montée des féministes à la fin des sixties aux États-Unis. Ça vaut le détour !
I Love Dick, étrange série télé arty, féministe, provocatrice, sensuelle
I Love Dick a d’abord été un roman de Chris Kraus, au croisement entre le roman épistolaire et des mémoires autobiographiques. L’histoire a ensuite été en série par Jill Soloway, qui a également bossé sur Transparent ou encore Six Feet Under.
Dans la série, Chris Kraus est le personnage principal, incarnée par Kathryn Hahn. Elle quitte temporairement New York pour suivre son mari à Marfa, au Texas ; ce dernier va étudier auprès de Dick (Kevin Bacon), artiste réputé.
En un regard sur Dick, Chris va se retrouver chamboulée, bouleversée, ratiboisée. Cela donnera une série de lettres qu’elle lui adressera, pleines de fièvre, de désir, de hargne parfois, d’amour incompréhensible. Mais Dick est loin d’être réceptif à l’intérêt inattendu de Chris. Ce qui ne fait rien pour calmer les ardeurs de notre héroïne…
Mymy Haegel, rédactrice en chef de Madmoizelle, l’expliquait dans un article consacré à la série : elle avait été choquée du réalisme avec lequel la série aborde la sexualité féminine loin de l’idée selon laquelle le désir des femmes est discret, sensuel, intellectuel, mâtiné d’amour.
De plus, I Love Dick est une série qui n’a pas peur d’être féministe. Ce n’est pas l’histoire de Dick. Ce n’est pas l’histoire d’un couple. C’est l’histoire de femmes, multiples, nuancées, paumées, intraitables, fragiles, contradictoires.
La Fabuleuse Mme Maisel, la série empouvoirante sur le stand-up
Elle aussi primée et saluée, La Fabuleuse Mme Maisel est une série brillante qui a conquis les cérémonies ces trois dernières années.
En voici le pitch : en plein New York de la fin des années 50, Miriam Midge Maisel a tout pour être heureuse : un superbe appartement dans l’Upper East Side (lieu de prédilection de Serena Van Der Woodsen et Blair Waldorf, remember ?), un mari aimant et deux beaux enfants. Mais le train-train quotidien de sa vie parfaite va être bousculé quand elle se découvre un talent soudain pour le stand-up…
Série féministe qui booste à mort, La Fabuleuse Mme Maisel allie avec finesse l’émancipation d’un personnage féminin inspirant et empouvoirant au drôle du monde du stand-up milieu parfois méconnu des amateurs de série et principalement masculin.
Si vous préférez poncer les plateformes de VOD depuis votre canap plutôt que de vous rendre à des scènes ouvertes, ou que vous n’avez pas accès au stand-up près de chez vous, La Fabuleuse Mme Maisel peut-être l’occasion de découvrir cet univers fascinant !
The Bold Type, une autre série aussi féministe qu’empouvoirante
The Bold Type est une série qui se passe à New York, et plus précisément dans les locaux de Scarlett, un magazine féminin aux valeurs bodypositives et empouvoirantes. On y suit l’évolution de Jane, Kat et Sutton, trois employées de ce média qui sont également meilleures amies.
Jane est journaliste très récemment titularisée, Kat est community manager et Sutton assistante (même si elle rêve secrètement de travailler dans la mode) ; chacune va, à son échelle, tenter de surmonter les obstacles — petits et gros — du quotidien.
Des questions d’orientation sexuelle aux problématiques du métissage, en passant par le développement personnel et les droits LGBT, The Bold Type est fondamentalement féministe et soulève de nombreuses questions de société qui touchent tout particulièrement, toujours avec intelligence, souvent avec humour.
Les meufs y sont badass, inspirantes, imparfaites, et chaque épisode est une bouffée de feel good…
The Good Fight, série inratable s’il en est
The Good Fight est l’une des séries les plus puissantes de 2019. Et je vous rassure tout de suite : ce spin-off de The Good Wife, saga culte des années 2010, ne nécessite pas d’avoir regardé les 6 (longues) saisons de sa série originale pour être apprécié !
Le pitch ? L’avocate Diane Lockart quitte le cabinet dont elle a été toujours associée pour couler une retraite paisible dans le Sud de la France, profitant de son épargne accumulée dans un fonds de pension. Enfin… ça, c’était le plan, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle a laissé toute sa thune à un escroc digne de Madoff ! Elle se retrouve donc dans un nouveau cabinet, détenu par des associés afro-américains, culturellement à des années-lumière de son ancienne firme, et plutôt hostiles à ce qu’une dame comme elle rejoigne leur boîte.
The Good Fight suit et décrypte pendant trois saison l’actualité avec une précision dans l’écriture qui frise la perfection. Mais surtout, elle nous montre comment toute une partie des citoyens américains appréhende la vie sous Trump, un président harceleur, menteur, et manipulateur.
Carnival Row, la sublime et sombre série fantasy
Laissez-moi vous pitcher Carnival Row, la série somptueuse série fantasy d’Amazon Prime Vidéo.
Elle met en scène l’humain Philo (Orlando Bloom) et la fée Vignette (Cara Delevingne) dans une ville où les créatures magiques se sont réfugiées après que leur territoire a été envahi par les humains. Mais les tensions se font sentir entre les citoyens de Carnival Row et les nouveaux arrivants, et une sombre menace plane dans les rues de la ville… Philo et Vignette seront-ils la lumière qui ramènera la paix dans ce monde magique ?
Je n’avais pas trop entendu parler de Carnival Row avant sa sortie (alors que je suis pourtant plutôt on fire sur les nouvelles séries) et j’ai commencé à la regarder un peu par hasard quelques semaines après sa diffusion. Et quelle belle surprise ! Je l’ai dévorée d’une traite ou presque.
L’esthétique est splendide, autant que cette fiction se révèle dark et sanglante : les décors et les costumes sont sublimes, participant à un univers fascinant. Et si le scénario n’est pas le plus original de la décennie, Carnival Row parvient grâce à mettre en lumière des problématiques sociétales comme le racisme et la xénophobie de façon brillante grâce à des allégories fantastiques.
Si vous aimez la fantasy aussi sombre que somptueuse, foncez, Carnival Row est faite pour vous.
The Boys, la série de super-héros qui bouscule le genre
The Boys est l’adaptation d’un célèbre comics trash, violent, noir, irrévérencieux, prenant le mythe des super-héros à contrepied.
L’intrigue suit les fameux Boys, un groupe tentant de faire tomber les Seven, une puissante équipe de super-héros peu fréquentables gérée par Vought, une entreprise sans foi ni loi. Les Seven font mine d’être de bonnes personnes, mais derrière leur façade publique se cachent de noirs secrets…
The Boys est peut-être l’une des séries les plus modernes de 2019. Comme un miroir déformant de notre époque qui appuierait, en contraste, ses aspects sombres. Elle n’a pas peur d’aborder les violences sexuelles au travail, l’empowerment parfois factice, le juteux business de l’industrie militaire, le stress post-traumatique…
Et loin d’être manichéenne, la fiction ne cache pas non plus les défauts de ses « héros » — qui ne sont pas tout à fait des enfants de chœur. C’est aussi un signe de modernité : les fictions gentils-contre-méchants, ça ne marche plus. Il faut que les ennemis soient compréhensibles, que les héros soient nuancés.
Ne pas savoir à quoi s’attendre dès qu’un personnage en rencontre un autre, c’est un plaisir assez rare à la télévision !
Voilà de quoi remplir vos listes de séries à voir, sans oublier que le catalogue Prime Video s’enrichit tous les mois de nouveaux contenus ! Difficile de ne plus rien avoir à regarder…
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Les Commentaires
J'aime beaucoup Amazon Prime, je trouve que plus ça va, plus ils s'enrichissent de chouettes séries !
Je rajoute à l'article pour ma part :
Little Fires Everywhere <3
Why Women Kill
et Papy surconseille The Expense