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Netflix : les 7 meilleurs films lesbiens à voir et à revoir

Des femmes qui vivent leur désir et leur amour librement, des films pour et par des lesbiennes, du female gaze, en veux-tu, en voilà…voici les meilleurs films lesbiens sur Netflix.

Sur Netflix, le modèle hétéronormatif se porte bien. La plupart des relations dans les films et séries de la plateforme donnent à voir des couples hétéros. Mais en cherchant bien, on trouve aussi quelques pépites du cinéma queer et en particulier, des films lesbiens. Des histoires d’amour au drame historique en passant même par le cinéma d’horreur ou le film sexy, voici les meilleurs films lesbiens sur Netflix (avec beaucoup de Céline Sciamma au programme).

Booksmart d’Olivia Wilde, le teen-movie le plus féministe

Molly (Beanie Feldstein) a toujours été une étudiante exemplaire, avec une voie toute tracée : d’abord Yale, puis La Cours Suprême ! La veille de la remise des diplômes, elle réalise que même les cancres et les losers de son lycée sont acceptés dans une université prestigieuse, et son univers en est chamboulé. Si tout le monde réussit sans travailler, pourquoi s’est-elle privée de participer aux nombreuses soirées qui accompagnent les années lycée ?

Sur le papier, le film a tout du teen-movie comme on les aime. Seulement, ici, la nervosité et le comique de situations vécus par des ados mal à l’aise rejoint les enjeux de la découverte des sexualités et des amours lesbiens. Des scènes de dépucelage hétéros on en a vu des tonnes dans les teen-movie. Les scènes lesbiennes, c’est une autre histoire. Booksmart arrive comme un pavé dans la mare de l’invisibilisation des lesbiennes. C’est drôle, touchant et sexy !

Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, le plus artistique

Fin du 18e siècle. Marianne, une peintre, se présente dans une demeure bretonne, où elle doit réaliser le portrait d’Héloïse en vue de son futur mariage — que cette dernière refuse. Marianne va donc devoir l’observer, afin de la peindre en secret.

Film d’époque, réflexion puissante sur la puissance de la création artistique, implacable illustration du female gaze, célébration de l’amour lesbien, mais aussi ode à Adèle Haenel… Portrait (oui on dit juste Portrait quand on a beaucoup aimé le film) est tout ça à la fois. Foisonnant et précis. Le genre d’œuvre qu’on revoit encore et encore en comprenant un peu plus à chaque fois…

The Perfection de Richard Shepard, le plus flippant

Des plot-twist que personne n’a vu venir toutes les vingt minutes, un enfer psychologique et surtout, l’horreur du patriarcat mise en lumière dans tout ce qu’elle a de plus sombre. The Perfection est l’un des films les plus étonnants sur Netflix et on parie qu’il vous restera en tête longtemps.

On y suit Charlotte Willmore, une violoncelliste prodige qui a dû quitter sa prestigieuse académie de musique pour s’occuper de sa mère malade. Un an après la mort de celle-ci, elle rejoint Anton, le directeur de son école à Shangai. Elle y rencontre Lizzie, une jeune musicienne également surdouée et protégée d’Anton. Après une sortie en boîte de nuit, elle entame une relation amoureuse intense avec celle-ci.

Après leur nuit ensemble, Lizzie se réveille avec une gueule de bois et Charlotte lui offre de l’ibuprofène. Elles partent ensuite en voyage dans la Chine rurale et l’état physique de Lizzie commence à se déliter…C’est le début du cauchemar.

Meutrie, d’Halle Berry, le plus sportif

Premier film de Halle Berry, qui est à la fois devant et derrière la caméra, Meurtrie nous plonge dans l’épopée d’une ex-championne de MMA.

Cette dernière saisit sa dernière chance de se racheter dans la cage, quand le fils qu’elle a laissé revient dans sa vieLesbien et portée par un personnage de 55 ans, le film est bien plus profond qu’il n’y parait au premier regard. Une très bonne surprise sur Netflix.

Tomboy de Céline Sciamma, émoi lesbien et nostalgie de l’enfance

Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret.

Dans son deuxième long-métrage, Céline Sciamma filme le désir lesbien et l’identité queer, mais à hauteur d’enfant, en ne perdant rien de leur spontanéité. Un parti pris qui rend d’autant plus flagrant l’absurdité et la violence de l’homophobie. Le film ne dure qu’une heure 22 mais marque longtemps, notamment grâce à ses jeunes acteurs (Zoé Héran, Malonn Lévana et Jeanne Disson) saisissants de justesse. Un très beau film lesbien, à mettre entre toutes les mains.

Voleuses de Mélanie Laurent, le film d’action lesbien

Carole et Alex sont deux voleuses de génie, et meilleures amies depuis toujours. Sous la coupe de Marraine depuis des années, elles rêvent d’être libres. Avec l’aide de Sam, une championne de moto, elles se lancent dans une ultime aventure pour s’affranchir de cette vie de cavale.

On vous prévient : vous ne verrez aucun couple, aucun baiser lesbien dans Voleuses. Même s’il n’évoque jamais le lesbianisme (au point que ça en devient risible tant le sujet crève l’écran), le film nous raconte une relation d’amour fou entre deux femmes. Film d’action survolté porté par trois héroïnes, Voleuses parle aussi de famille choisie et de femmes qui élèvent un enfant ensemble. On aura vu plus convaincant, comme « film hétéro »…

Elisa y Marcela de Isabel Coixet, le plus hot

Il est rare que l’on parle des romances ibériques, pourtant les Espagnols et Espagnoles ne sont pas les derniers quand il s’agit de faire appel aux grands sentiments.

La preuve avec le tout délicat (mais néanmoins sexy) Elisa y Marcela, de la réalisatrice Isabel Coixet, qui s’inspire d’une histoire vraie.

Celle d’une Galicienne prénommée Elisa Sanchez Loriga qui se fait passer pour un homme afin d’épouser celle qu’elle aime à la folie = Marcela Gracia Ibeas.

Un film lui aussi trop méconnu et qui mériterait pourtant toute l’attention du public, d’autant plus qu’il s’est attiré les faveurs de plusieurs grands festivals, parmi lesquels la Berlinale où il a été nommé pour l’Ours d’or (s’il vous plaît), le Grand prix du jury, et l’Ours d’argent du meilleur réalisateur.


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