Une sélection de films pour un Netflix and Chill où on garde la partie Netflix. Au moins, on aura essayé.
Orgueils et préjugés de Joe Wright
Tous·tes ses fans le savent : derrière ces airs timorés, Orgueils et Préjugés est une boule de sensualité incandescente.
Portée par une Keira Knightley âgée de 20 ans à peine, le film nous emmène dans un petit village d’Angleterre, sous le règne de George III. Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L’arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de cœur tumultueuses. Cette dernière découvre l’amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s’ensuivent…
Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
Fin du 18e siècle. Marianne, une peintre, se présente dans une demeure bretonne, où elle doit réaliser le portrait d’Héloïse en vue de son futur mariage — que cette dernière refuse. Marianne va donc devoir l’observer, afin de la peindre en secret.
Film d’époque, réflexion puissante sur la puissance de la création artistique, implacable illustration du female gaze, célébration de l’amour lesbien, mais aussi ode à Adèle Haenel… Portrait (oui on dit juste Portrait quand on a beaucoup aimé le film) est tout ça à la fois. Foisonnant et précis. Le genre d’œuvre qu’on revoit encore et encore en comprenant un peu plus à chaque fois…
Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy
Cette comédie musicale française est une explosion de couleurs, de musique, de romance et même d’humour pince-sans-rire. Suivez les sœurs jumelles Delphine et Solange alors qu’elles cherchent l’amour à Rochefort.
Avec ses chorégraphies enjouées et ses chansons inoubliables, le film est un tourbillon d’émotions et de romance qui nous reste en mémoire longtemps.
J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps.
S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident.
Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire…
L’Amant de Lady Chatterley, de Laure de Clermont-Tonnerre
Adapté du roman éponyme de D.H Lawrence, un classique du genre ayant fait scandale lors de sa parution en 1920. Le film est réalisé par Laure de Clermont-Tonnerre.
Il suit la liaison aussi passionnée que secrète entre Connie (jouée par Emma Corrin), une jeune femme mariée à un homme devenu abstinent, et le garde-chasse, campé par Jack O’Connel.
Classé dans la catégorie des films conseillés aux plus de 18 ans sur Netflix, le film a été salué par les spectateurs pour la puissante alchimie entre ces deux acteurs, pour ses scènes de sexe tendres, passionnées, magnifiquement chorégraphiées et mettant particulièrement l’accent sur le désir féminin.
Entergalactic de Kid Cudi (réalisé par Fletcher Moules)
Peu d’abonnés Netflix le savent, mais Entergalactic, le film d’animation de Kid Cudi est l’une des histoires d’amour les plus belles et sensuelles de Netflix.
Ce film à l’animation et à la direction artistique majestueuses raconte l’histoire de Jabari (une sorte d’alter ego de Kid Cudi). Graffiste, Jabari a été embauché par une grande boite New-Yorkaise pour l’adapter une bande dessinée. Alors qu’il emménage dans l’appartement de ses rêves à Manhattan, il rencontre sa voisine, Meadow. Peur d’être trahie, blessée, de perdre le contrôle, besoin de se concentrer sur soi-même… Tous deux tenteront de résister à l’attirance et à l’affection fulgurante qui les foudroient.
Œuvre incandescente rythmée par la musique de Cudi (Entergalactic est aussi le nom de son album), le film est une véritable osmose visuelle, sonore, guidée par le désir, la chaleur et la romance. On vous prévient : vous aurez envie de le regarder en boucle.
À tous les garçons que j’ai aimés 3, de Michael Fimognari
Changement total d’ambiance avec cette teen-saga qui a pété tous les scores de Netflix à l’international au moment de la sortie de son premier volet en 2018.
Je me rappelle avoir d’abord râlé à l’idée de devoir le mater pour en faire une critique, avant d’être franchement tombée dedans, comme on tombe d’une chaise.
En même temps, elle est efficace, la recette de À tous les garçons que j’ai aimés, puisqu’elle mélange codes du romantisme pur avec un soupçon de multiculturalisme, le tout porté par un très jeune casting d’acteurs talentueux : Lana Condor, Noah Centineo.
À deux jours de la Saint-Valentin, À tous les garçons que j’ai aimés 3 pointe le bout de son nez, pile à temps pour régaler les amateurs de guimauve (dont je fais désormais partie).
L’intrigue se concentre surtout sur le personnage de Lara Jean, qui après avoir passé des vacances extraordinaires en Corée du Sud s’apprête à entamer sa dernière année de lycée avec son amoureux (toujours le même) Peter Kavinsky.
Oui, mais voilà, qui dit dernière année de lycée, dit arrivée à grands pas de l’université… Un gros changement qui pousse Lara Jean à une vraie introspection.
Que va-t-elle vraiment faire de son avenir ? Qu’adviendrait-il de sa relation si Peter et elle n’étaient pas acceptés dans la même université ? Deux questions parmi les mille qui la taraudent.
On vous avoue qu’on prévoit de se le mater dès ce soir !
Call Me By Your Name, de Luca Guadagnino
Italie. Été 1983.
Un jeune homme passe ses journées dans la demeure familiale, sorte de villa du XVIIème siècle perdue dans les pins parasols.
Elio Perlman a 17 ans ; il aime lire, flirter avec son amie Marzia, écouter et jouer de la musique classique. Elio a les boucles romantiques ; chez lui, on parle anglais, italien et français. Fils d’un professeur de culture gréco-romaine, et d’une éminente traductrice, il a reçu une très bonne éducation et dispose d’une grande culture générale.
Autant d’atouts qui font de lui un garçon charmant, et surtout très mûr pour son âge.
Un jour, Oliver, un Américain aux qualités physiques indéniables, vient travailler auprès du père d’Elio pour préparer son doctorat. Entre les deux corps réchauffés par le soleil sec de l’Italie, le désir monte…
Call Me By Your Name est un récit initiatique né de la plume de James Ivory (Chambre avec vue) et Luca Guadagnino (A Bigger Splash).
Une sorte de Première Éducation sentimentale, à la Flaubert, tellement brûlante que les draps s’en souviennent (sorry). Car Oliver et Elio vont s’aimer partout et tout le temps, sans se poser beaucoup de questions.
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