Comme beaucoup de filles, je me retrouve avec des jambes de yeti, des aisselles poilues à souhait, un maillot à partir duquel tresses/chignons et toutes autres coiffures normalement capillaires sont possibles, et d’autres parties, que je ne citerai pas pour ma non-honte personnelle, aussi remplies de poils qu’une piscine l’est d’eau.
C’est pourquoi, un jour avec des z’amies (avec qui on forme le club des poilues), on a acheté de la cire. Mais pas n’importe quelle cire, la cire orientale d’Auchan, soit la moins chère.
Première confrontation avec la substance jaune/orangé gluante et collante. Après l’avoir faite chauffer dans le micro-ondes, plus longtemps qu’il ne le fallait, je fus le premier cobaye. [Ce jour là, par manque de temps, seules les aisselles souffrirent] Mes dessous de bras furent donc brûlés sauvagement, pour cause de cire (beaucoup) trop chaude. Me tortillant de douleur, à cause de la brûlure, je ne sentis pas l’arrachage des poils, aussi violent fut-il.
Ce ne fut pas le cas de Zelda (oui elle est sur le site, maintenant faut l’insulter), qui sans nous percer les tympans, nous abîma fortement, à moi et à ma tortionnaire (nous étions trois, oui !), l’ouïe ! Elle avait mal, et ça a duré, ayant une nature de poils encore plus épaisse de noir que la mienne (ah ! rasoir !, tu nous perdras !). Donc après moult tentatives, on a enfin réussi à éliminer la majorité des poils, pas si résistants que ça, après un enchaînement d’attaques, qui ne laissaient pas de repos à la douleur Zeldienne.
En bref, pour les aisselles : aucune longueur particulière requise (faut pas qu’ils soient trop courts quand même). Des poils pas trop drus (n’est-ce pas Zaz’ ? Hin !). Et surtout, un cramage-avant-arrachage pour ne pas trop souffrir (quoi ? c’est pas bon pour la circulation ? Mais c’est pas comme si on le faisait tous les jours !).
Deuxième confrontation, seule cette fois. Je fais chauffer, et je prépare mes gambettes à la douleur. C’est déjà beaucoup moins facile quand il faut se le faire soi-même, m’enfin. Etalage de la cire sur le tibia, là où ça fait le moins mal. Quand je tire, je m’étonne de ne pas souffrir plus que ça (ne supportant pas l’épilatueur , je croyais être une chochotte). Le bonheur ne fut que de courte durée, car en arrivant sur le côté de la jambe, j’eus souvenance (quel vocabulaire !) de la machine folle arracheuse de poils. Mais c’est quand même, et dans tous les cas, moins (énormément moins) douloureux.
En bref, pour les demies-jambes : beaucoup plus long que l’épilatueur (il m’a fallut plus d’une heure pour les deux jambes), que la crème dépilatoire, et bien sûr, que le rasoir. Assez douloureux, tout de même. Les poils ne partent pas toujours du premier coup (mais c’est sans doute dû à ma solitude face à mes jambes et à la technique pas super avancée).
En tout cas, premier prix ou pas, ça marche rudement bien et mes jambes sont nettes (et douces) depuis plus d’une semaine maintenant. Et sans retouche, s’il vous plait !
Mais bon, un petit moins, pour les non-habituées de l’arrachage, comme moi, les petits points rouges apparaissant après la torture, durent un certains temps (moi c’est 4-5 heures… ouh la honte !), et il n’est pas possible d’afficher ses jambes (pour les aisselles y’a pas de traces) fraîchement épilées (on voudrait se la péter qu’on ne pourrait même pas !).
Une petite précision s’impose : nous ne sommes pas des singes. C’était pour… nan mais c’est tout, on est pas plus poilues que d’autres ! Je blaguais !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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