Tombée de rideau. Lundi 16 octobre, le Parquet de Toulouse a confirmé cesser les investigations concernant la disparition de Delphine Jubillar, l’infirmière de 33 ans qui s’était volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, dans le Tarn, et dont le corps n’a jamais été retrouvé. Son époux Cédric, suspect numéro un dans l’affaire, est en détention provisoire depuis plus de deux ans.
Un procès dont la date reste à déterminer
Un soir de décembre 2020, Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans, disparaît du domicile conjugal à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Les époux sont en instance de divorce au moment de la disparition, et son mari, plaquiste de 35 ans, devient le suspect principal. Trois ans plus tard, le corps de Delphine Jubillar n’a toujours pas été retrouvé. Bien que l’enquête tatonne, Cédric Jubillar est maintenu en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis Juin 2021. Il a été mis en examen pour meurtre aggravé.
Comme le précise FranceInfo, « les parties disposent désormais d’un certain délai pour faire d’éventuelles demandes et observations, avant que le parquet n’adresse ses réquisitions définitives aux deux juges d’instruction en charge de l’enquête et que le procès puisse avoir lieu ». Il revient donc aux juges d’instruction de trancher en faveur, ou non, d’un renvoi devant les assises. Si tel est le cas, le procès se tiendra vraisemblablement début 2024.
L’avocat du mis en examen a par ailleurs précisé avoir déposé une nouvelle demande de mise en liberté pour son client. Jusqu’à présent, aucune de ses requêtes n’a abouti.
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