Plus d’un an après avoir reçu le signalement de deux femmes accusant Taha Bouhafs de violences sexuelles, la procédure interne lancée au sein de La France Insoumise (LFI) est désormais close, classée sans suite, comme l’a révélé BFMTV lundi 5 juin.
Suite à ces accusations, le militant et journaliste avait renoncé à se présenter aux élections législatives de 2022 dans le Rhône pour la Nupes. Une enquête interne avait été ouverte, par le comité interne de suivi des violences sexuelles.
Réintégré au sein de LFI
Durant le processus d’enquête, l’une des accusatrices avait finalement retiré son témoignage en mars dernier, soit presque un an après les accusations. La seconde, elle, ne souhaitait ni porter plainte, ni être confrontée à Bouhafs, a indiqué franceinfo. Sans éléments et faute d’avoir réussi à convaincre la jeune femme de saisir la justice, la cellule de suivi du parti, baptisée « Comité de respect des principes », a donc décidé de clore le dossier.
La France Insoumise a donc décidé de réintégrer Taha Bouhafs au parti, ce que ce dernier a refusé : « Je ne souhaite par réintégrer le parti. Je garde mes idées, mes combats près de moi. Mais après tout ce qu’il s’est passé je ne peux pas réintégrer ce mouvement, ni celui là, ni un autre. Je continue donc mon chemin loin des partis politiques », a-t-il déclaré sur Twitter.
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