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Lifestyle

Cette leçon de vie qui m’est tombée dessus… un jeudi soir comme les autres

JS a passé un jeudi pourri, et en rentrant dans sa coloc, elle a tout simplement réalisé ce qu’était le bonheur.

Aujourd’hui, j’ai réalisé ce que c’était que le bonheur. Alors ça sonne un peu dramatique comme ça, de but en blanc, je vous l’accorde. Laissez-moi donc vous expliquer le contexte.

Une coloc australienne XXL

Il y a huit mois je suis partie à l’autre bout du monde pour finir mon diplôme. Ça a sûrement été la décision la plus rapide, terrifiante et excitante de ma vie. J’ai atterri dans une immense maison australienne, avec onze chambres et quinze colocataires. Ça sonne comme un cauchemar pour vous ? Ça l’a été pour moi, au début… mais plus maintenant.

Fan de New Girl et de Friends, j’ai quand même tenté l’expérience. Je me suis dit : « Au pire tu changes de maison dans un mois, relax ».

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Quinze colocataires, c’est beaucoup de bruit, beaucoup de bordel, beaucoup de cris et beaucoup de présence. Mais c’est aussi énormément de rires, énormément d’amour, énormément de soirées, d’histoires drôles et d’histoires embarrassantes.

À lire aussi : Colocation : le mode d’emploi non exhaustif

Des liens forts

Quand tu vis avec quinze personnes venues de tous les coins du monde qui sont dans la même situation que toi (une famille et des amis à des milliers de kilomètres, et une envie de découvrir le pays et de (beaucoup) faire la fête), les liens se tissent avec une rapidité ahurissante.

Ils deviennent très vite des amis puis des meilleurs amis, et puis ils deviennent une partie de toi, de ta famille. En trois mois, une personne semble faire partie de ta vie comme si elle avait toujours été là.

Comment ? C’est simple : étant loin de chez toi, tu n’as personne qui t’appelle pour boire une verre ou une soirée à l’improviste ; le soir tu rentres donc chez toi et tu parles avec tes colocs. Si tu ajoutes à ça de la musique, de l’alcool et des cigarettes (avec un peu de magie dedans parfois),

n’importe qui se met à parler et tu te retrouves en conversation profonde avec quelqu’un.

D’un coup d’un seul, Freud est ton meilleur ami et tu commences à analyser la vie de tout le monde, puis tu finis par faire la tienne. Si tu mets tout ça dans un shaker et que tu laisses faire le temps, ça te donne des personnes qui semblent faire partie de ta vie comme si elles avaient toujours été là.

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Une journée nulle… avec une happy end

Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, 21 avril 2016, j’ai pas eu une journée au top. Je n’ai pas bien dormi, j’ai été stressée par le boulot, agacée par la pluie, le métro, eu les cheveux mouillés à cause de la pluie, et je n’avais pas de parapluie, pas de veste, les chaussettes trempées.

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Bref, ce n’était pas la pire journée mais pas la joie non plus. Et puis je suis rentrée chez moi, j’ai retrouvé mes colocs dans le salon :

– Ça a été ta journée ? – Ouais bof normal… – Viens me faire un câlin !

Et puis j’ai pris une cigarette, l’un m’a proposé son reste de pâtes, l’autre fait du thé ; j’ai entendu une histoire drôle arrivée au boulot d’untel, tandis que l’une était en train de se faire couper les cheveux dans la buanderie et l’autre chantait en cuisinant. Oui, je l’avais dit, c’est beaucoup de bruit, mais tout ces sons font partie de ma vie et rendent ma journée meilleure.

Ensuite, tout le monde s’est retrouvé dehors autour de thé, cigarettes, bières et un peu de magie.

Et c’est à ce moment précis, quand l’un a chanté Valerie d’Amy que j’ai réalisé que c’était ça le bonheur.

Alors c’est le bazar, il y a des verres, des assiettes qui trainent, des vêtements abandonnés dans le salon, des chaises cassées dans le jardin, mais on est ensemble.

On est tous un peu cassés par la vie et on a tous nos mauvais moments mais à la fin de la journée, tout le monde trouve son équilibre dans cette petite bulle confortable et rassurante que l’on a créée tous ensemble.

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Le bonheur est déjà là

On peut se plaindre, ne pas atteindre la « perfection », ne pas avoir d’amoureux•se, de plan de vie : ça importe peu quand on se sent entouré•e et soutenu•e. 
Ça sonne très beau avec un petit côté Disney, ce « tout le monde s’aime et tout le monde est content », mais c’est la vérité.

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Il ne faut pas attendre d’être heureux•se dans tous les domaines de la vie ; le bonheur se trouve dans chaque instant, surtout si l’on vit dans une colocation de quinze personnes. On expérimente beaucoup, beaucoup de bonheur.

À lire aussi : L’amitié, une forme d’amour à ne pas dévaloriser

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Les Commentaires

11
Avatar de Madame Gugu
28 avril 2016 à 22h04
Madame Gugu
Ooooh tellement d'amour ! Ch'est beau...uppyeyes:
0
Voir les 11 commentaires

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