League of Legends est un nom qui devrait sonner familier. C’est l’un des jeux les plus joués au monde, et c’est un Free-to-Play — un jeu gratuit. Il y aurait 67 millions de joueurs actifs par mois, et 27 millions de joueurs actifs par jour selon Riot Games, l’éditeur qui a sorti le jeu il y a cinq ans.
League of Legends, ou LoL pour les intimes, est un jeu de tactique et de coordination. Il est rangé dans la catégorie des MOBAs (pour Multiplayer Online Battlefield Arena), un type de jeux en ligne où deux équipes s’affrontent sur un champ de bataille dans le but de détruire la base adverse.
On peut aussi les trouver sous l’appellation DotA-like, puisque ce sont des adaptations du système de DotA (pour Defense of the Ancients) un des mods (une « extension » du jeu) les plus joués de Warcraft 3.
Le but ultime dans LoL est donc de péter le Nexus – le centre névralgique – de l’équipe ennemie, et pour ce faire, il faut tuer les joueurs, bâtiments et créatures qui le défendent.
Bien choisir son champion
Chaque joueur incarne un invocateur, qui contrôle un champion différent à chaque partie. Il existe à l’heure actuelle 119 champions différents, possédant chacun des caractéristiques et 4 sorts qui lui sont propres. Ils ont ainsi des utilités différentes dans la partie.
Puisque c’est un jeu d’équipe, il est donc très important de choisir des champions qui sont complémentaires. On ne part pas à l’aventure avec un groupe composé exclusivement de paysans ou de bardes, jamais !
Frodo n’aurait jamais réussi s’il avait été seul avec ses copains les hobbits ; il lui fallait un elfe qui voit très loin et quelques guerriers et autres rôdeurs pour se frayer un passage à travers des ennemis.
Dans LoL, c’est pareil : il faut une brutasse qui fait super mal, un lâche tout fragile qui tire des projectiles de loin, un mage puissant, etc… Il y a donc clairement des rôles différents à jouer selon le choix de champion, que j’aborderai tranquillement par la suite.
Ces deux-là sont deux champions de LoL. Sisi.
Bon, choisir son champion, c’est bien, mais se lancer dans une quête épique complètement à poil, c’est stu-pide. Il faut donc à chaque partie acheter de l’équipement (ou stuff) pour son héros.
Pas de panique, je ne vais pas m’amuser à expliquer, là, maintenant, tout de suite, quel équipement choisir pour quel personnage ; ce serait de toutes manières inutile, puisque chaque joueur fait des choix différents selon sa façon de jouer (son gameplay) et le déroulement de sa partie.
Ce qui nous intéresse ici, c’est le pognon ! Je n’apprends à personne que pour s’acheter des fringues ou des bijoux, il faut des sous. La question est donc : comment est-ce qu’on gagne sa croûte dans LoL ?
Gagner des ronds
Le moyen le plus évident de gagner de l’or (gold), comme dans la plupart des jeux en PvP (pour Player versus Player, soit Joueur contre Joueur) est de tuer des joueurs de l’équipe adverse, mais il en existe deux autres, au moins aussi importants.
Il y a l’assassinat sans scrupule de créatures contrôlées par l’ordinateur (ou creeps).
On en trouve plusieurs types.
- Les sbires (ou minions), sont des unités alliées à l’une des deux équipes. Ils apparaissent (ou spawn) à intervalle régulier dans chacune des bases. Ils avancent en groupe en direction de la base adverse et attaquent automatiquement toutes les unités ennemies qu’ils rencontrent. Il y a également des monstres n’appartenant à aucune équipe à tuer dans la foret.
- Ensuite, il y a la prise d’objectifs. C’est comme à la guerre : il faut détruire ou capturer des bâtiments ou autres emplacements stratégiques. Dans le cas des MOBAs, il peut aussi s’agir de gros monstres. Ces objectifs varient selon le mode de jeu choisi.
Trois modes de jeux différents
League of Legends offre trois modes de jeu différents : classique ; ARAM (All Random All Mid, soit «tous aléatoires et au milieu») et Dominion.
À ces différents modes correspondent respectivement 4 différentes cartes jouables (ou maps) : la Faille de l’invocateur et la Foret torturée ; l’Abîme hurlant et la Brèche de cristal.
Pour commencer, on s’intéressera uniquement au mode de jeu le plus commun : la partie classique sur la Faille de l’invocateur.
1. Inhibiteur 2. Nexus 3. Sbires (je ne les ai pas affichés sur la carte, puisqu’ils avancent en permanence…) 4. Tour 5. Dragon 6. Baron Nashor 7. Ancien Golem 8. Ancien Lézard
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- Les parties sur la Faille de l’invocateur sont en 5v5.
- Chaque équipe contrôle la moitié de la carte, qui est coupée en deux par une rivière (river).
- Comme toutes les maps, la Faille de l’invocateur est recouverte d’un brouillard de guerre, qui limite la visibilité des joueurs. On ne voit donc que ce qui se trouve aux alentours d’une unité alliée, que ce soit un bâtiment, un champion, une balise de vision (ou ward, c’est un objet qu’on peut acheter durant la partie) ou un sbire.
- Sur cette map, on a 3 voies différentes : celle du haut, la toplane ; celle du milieu, la midlane et celle du bas, la botlane. On trouve habituellement un champion sur la toplane, un au mid, deux au bot et un… jungler. C’est un joueur qui se balade dans les buissons entre les lanes.
- Sur chaque lane, on trouve des tours, qui attaquent automatiquement les ennemis qui s’en approchent. Ces tours doivent être détruites pour accéder à la base adverse.
- Dans les bases, on trouve deux autres types de bâtiments, les inhibiteurs (1 sur la carte) et le Nexus (2 sur la carte).
- Lorsqu’on détruit un inhibiteur de l’équipe opposée, on obtient des supersbires, qui sont, comme leur nom l’indique, des minions super puissants.
- Dans la jungle (prononcer en anglais), la forêt entre les lanes, on trouve différents monstres. Les tuer donne de l’or et de l’expérience, comme dans la plupart des jeux.
- Deux d’entre eux, l’ancien lézard et l’ancien golem, donnent des enchantements (ou buffs) accordant des bonus au joueur qui les tue.
- Enfin, il y a deux créatures à tuer en groupe sur la river : le Baron Nashor et le dragon.
On se retrouve donc avec deux groupes de joueurs qui courent partout sur la map, pour tuer le plus de creeps, gagner le plus de gold, péter le plus de bâtiments et tuer le plus d’adversaires possibles.
Ça vous a plu ? Bientôt la suite !
On verra dans un prochain article à quoi ressemble un écran de jeu et les bases de gameplay permettant de contrôler son champion.
Pour vous y mettre :
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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