Jeudi soir, l’émission Dialogues Citoyens était diffusée sur France 2. François Hollande y participait pour répondre aux questions de quatre journalistes et quatre anonymes, tournant évidemment autour de la situation politique et économique actuelle.
Parmi les professionnels des médias se tenait Léa Salamé, qui officie, entre autres, comme chroniqueuse-polémiqueuse dans l’émission On N’est Pas Couchés depuis 2014.
Et si la journaliste a fait beaucoup parler d’elle suite à la diffusion de cette émission grâce à son franc-parler et son impertinence, d’autres propos ont choqué l’opinion publique et les internautes. Ceux de Michel Field, patron de l’info de France 2, qui aurait révélé qu’il l’avait choisie car elle est « virevoltante et sexy ».
Ah, bon.
C’est le Canard Enchaîné et L’Express qui ont révélé ces dires, qui n’ont pas manqué de faire polémique sur Twitter, mais aussi de faire réagir les personnalités du PAF, comme Daphné Bürki, qui ne s’est pas privée de répondre dans l’Édito de La Nouvelle Édition de ce jeudi.
La présentatrice a donc donné une réponse qui ne manque pas d’humour, soulignant le sexisme auquel Léa Salamé fait face. Parce qu’avant d’être une femme « virevoltante et sexy », elle a surtout un CV impressionnant, et connaît son métier.
Car les propos tenus sur Léa Salamé en disent long sur le sexisme dont les femmes sont encore victimes dans les médias, que ce soit de la part du public ou des professionnels : on a tendance à d’abord regarder le physique d’une personnalité féminine, avant ses compétences ou son expérience.
À ce que je sache, David Pujadas n’a pas été choisi car il est « viril et ténébreux ».
La réponse de Daphné Bürki est parfaite : drôle mais piquante, et qui met surtout le doigt sur le problème du sexisme ordinaire, encore trop présent aujourd’hui dans les médias.
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