Avoir la peau toastée, voilà bien la première fois qu’on entend ça. Et pourtant, ce syndrome existe bel et bien. Pour en connaître la source et savoir qui peut être touché par ce phénomène dont on avait peu entendu parler jusque-là, scrollez.
Le syndrome de la peau toastée, c’est quoi ?
Que ce soit pour se tenir chaud en hiver (surtout en cas de sobriété énergétique comme en ce moment) ou pour limiter les douleurs de règles, on utilise presque toutes et tous une bouillotte. Au contact direct ou indirect avec la peau, la chaleur de cette dernière vient détendre les muscles du bas-ventre et atténuer les sensations de « contractions » ressenties pendant cette période.
Le problème, c’est qu’à force de rester en contact avec l’épiderme, cette dernière a tendance à développer le syndrome de la peau toastée. Cette expression qui n’a rien de médicale désigne un gros érythème (trouble cutané inflammatoire caractérisé par l’apparition de taches cutanées rouges et surélevées, de forme concentrique, et distribuées en général symétriquement sur tout le corps) localisé, qui se définit par une irritation congestive de la zone. Celle-ci peut s’accompagner de douleurs, de démangeaisons, de sécheresse ou encore de boursouflure. Une problématique qui peut venir de plusieurs facteurs, à commencer par l’utilisation d’une eau trop chaude pour remplir la bouillotte. Mais l’état de son caoutchouc (devenu moins imperméable avec le temps) peut également être en cause.
Comment s’assurer de ne pas développer une peau toastée ?
Il y a plusieurs moyens de s’assurer que la bouillotte ne vienne pas créer ce type de réaction au niveau de la peau.
- Ne pas la déposer à même l’épiderme et toujours veiller à l’enrouler dans un tissu.
- Éviter de la remplir d’une eau brûlante et frémissante.
- S’assurer d’avoir bien refermé le bouchon et qu’aucune goutte ne s’échappe de la bouillotte.
- Changer la bouillotte tous les 2 à 3 ans afin d’éviter la rupture du caoutchouc dû à son usage fréquent. Une recommandation d’ores et déjà abordée par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, de la consommation et de la répression des fraudes : « des risques de brûlures liés à la possible déchirure de l’enveloppe, à une résistance insuffisante des soudures ou du corps de la bouillotte »
Que faire quand ça arrive ?
Si malgré tout, vous vous retrouvez avec un érythème au niveau du bas-ventre, sachez que c’est la problématique dermatologique la plus courante chez l’humain.
Néanmoins, il est important de ne pas le prendre à la légère et de rapidement mettre en place des gestes pour apaiser l’irritation. Pour commencer, il faut évidemment laisser la zone se régénérer toute seule en espaçant l’utilisation de bouillotte ou de tout appareil émanant de la chaleur comme la couverture chauffante par exemple. En retirant la source du problème, la peau est censée s’apaiser et retrouver son confort, mais si ça n’est pas le cas, il faudra alors miser sur un traitement topique, comme l’explique la dermatologue Lavanya Krishnan à Byrdie :
« Les zones à la peau plus fine peuvent réagir à une crème à base d’hydrocortisone. Les crèmes au rétinol peuvent également être utiles, car elles peuvent stimuler la production de collagène qui peut avoir été altérée par la source de chaleur. S’il y a peu ou pas d’amélioration avec ces options de traitement topiques, un dermatologue peut être en mesure de proposer d’autres alternatives de prescription. »
Crédits de l’image de une : @cotton via Pexels.
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