Dans la vie, il y a les autres qui font du ski, et puis il y a moi.
Une fois sur les pistes, alors que les autres sont tout excités, moi je me trouve là, avec un accès de cafard fulgurant.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont tous pris le temps de mettre des sous-pulls assortis et des chaussettes spéciales, et ils sont classe, à l’aise, coordonnés dans les couleurs et tout.
Masques Oakley et Labello spécial neige, un paquet de mouchoirs (de marque Kleenex) dans la poche de droite et un sachet fraîcheur de Pepito dans celle de gauche. Or-ga-ni-sés.
Tandis que moi, le blouson que je porte, ma mère le portait déjà en 1978. Et en plus il sent l’église.
Quand j’en fais un check-up, voilà ce que j’y trouve :
– poche de droite, un Sopalin tout dur,
– poche de gauche, une demi-tablette de chocolat avec le prix en francs dessus (y’a pas de date).
Triste et amère, je me fais la remarque suivante : porter un bonnet Jean-Claude Dusse, ça ne fait pas FORCÉMENT vintage comme dans une pub Banana Moon.
En plus, y’a que des beaux gosses tout bronzés en face de moi, chuis over dég’.
Ah et PS : j’ai une combi entière turquoise et j’ai beaucoup trop chaud (oui, le blouson qui sent l’église n’est pas compatible avec la combi entière).
Je suis encore fringuée n’importe comment. La lose européenne.
Comment ça c’est quoi la moralité ? T’as pas pigé Moralité : euh… Le second degré, ça n’est pas toujours induit.
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Les Commentaires
Mais c'est pas toujours facile de ne pas se vautrer juste devant le BG qu'on (essaie)de suivre depuis le debut de la piste^^Alors là, subitement, la classe est parti très loin de la station...