La mode est définitivement une source inépuisable de faits historiques, amusants voire complètement WTF. Pour te la raconter en cours ou bluffer tes collègues, voici 10 nouvelles anecdotes concernant le merveilleux monde de la mode, que tu ne connais peut-être pas encore !
Les chemisiers des hommes et des femmes ne se déboutonnent pas du même côté
Comme pour les pantalons, les boutons des femmes et des hommes ne s’ouvrent pas du même côté. Prends une chemise, et fais le test : tu verras que les boutons de ta chemise sont cousus sur le côté gauche alors que ceux des hommes sont cousus à droite.
Si nos chemises sont différentes, c’est pour une raison qui remonte à bien loin : au Moyen Âge, les boutons des femmes s’ouvraient avec la main gauche pour qu’elles puissent donner le sein tout en gardant leur main droite de libre ! Surtout qu’à cette époque, la main gauche était perçue comme la main du diable… sympa pour les gauchers !
La Fashion Week était initialement organisée pour les clients et les fournisseurs
Avant de devenir un show mondain qui rassemble des VIP triés sur le volet, la Fashion Week était un évènement professionnel où les maisons présentaient leurs créations de prêt-à-porter et de Haute Couture (en France uniquement) aux clients, aux acheteurs et aux fournisseurs. Aujourd’hui, les pros de la mode se sont fait remplacer par des starlettes et des blogueur-ses mode sur-lookés !
Vogue existe depuis plus de 100 ans
Vogue est l’un des plus vieux magazines de mode du monde : il a été fondé il y a 122 ans en 1892 par Arthur Baldwin Turnure. Au début, ce n’était qu’une petite revue qui mélangeait mode, art, conseils et chroniques mondaines alors qu’aujourd’hui le magazine est devenu la bible de la mode et du luxe qui présente les plus grands créateurs, photographes et mannequins de la planète. De la gravure à Photoshop, il en a fait du chemin !
Au Moyen Âge, la couleur du vêtement en disait long sur le statut social
Aujourd’hui, le vêtement est beaucoup moins porteur de distinction sociale que dans le temps : à moins d’afficher une marque par un logo ou d’avoir l’oeil du tigre et de repérer les vêtements de grande qualité, le vêtement n’en dit pas forcément long sur sa condition.
Au Moyen Âge, on pouvait distinguer les différentes classes juste grâces aux couleurs des vêtements : les nobles portaient du rouge, les paysans étaient en gris ou en marron et le vert était réservé aux marchands et aux banquiers. Le prix était défini en fonction des teintures et des pigments qui coûtaient plus ou moins cher !
Les rouges à lèvres étaient réalisés avec des écailles de poisson
Pour obtenir un rouge à lèvres, il faut mélanger des pigments de couleur auxquels sont ajouté des agents hydratants, des huiles ou de la cire : plus il est gras, plus il y a d’huile et s’il est solide, c’est qu’il contient beaucoup de cire.
Fut un temps, on ajoutait même des écailles de poisson broyées pour donner un effet de brillance ! Les écailles contiennent en effet un agent nacré qui donne une texture miroitante : c’est la perlescence.
Les premières baskets sont bien plus vieilles que ce que l’on pourrait croire
Les toutes premières sneakers sont nées aux États-Unis à la fin des années 1800 dans une petite entreprise de caoutchouc : US Rubber Company. En 1892, l’entreprise crée le tout premier prototype de basket grâce à un nouveau procédé de fonte du caoutchouc : la vulcanisation. 24 ans plus tard, l’entreprise donne naissance à une marque qui cartonne toujours aujourd’hui grâce à ses sneakers en toile : Ked’s !
Le gouvernement britannique a taxé les chapeaux des hommes pendant 27 ans
En 1784, le gouvernement britannique a mis en place un impôt sur le chapeau dans le but de générer des revenus, en fonction de la richesse de chaque « porteur » de chapeau : plus l’homme possédait de chapeaux, plus il était riche. Les chapeliers ont été contraints d’acheter une licence et dans chaque doublure de chapeau, on trouvait un timbre à redevance qui vérifiait l’application de l’impôt. L’impôt a été levé en 1811, au grand bonheur de ces messieurs.
On doit les boutons de manches à Napoléon Bonaparte
Si aujourd’hui on coud des boutons sur les manches de vestes, c’est tout simplement parce que c’est joli. Mais à l’époque de Napoléon, c’était un peu plus fourbe que ça : pour garder les uniformes le plus propre possible, l’empereur français a fait rajouter des boutons en laiton sur les manches de ses soldats… histoire qu’ils ne puissent plus se moucher dans leurs manches ! Glamour, n’est-ce pas ?
Coco Chanel a participé à la tendance des peaux bronzées
Par le passé, c’est la peau blanche qui était à la mode puisque les nobles abrités du soleil pouvaient conserver leur teint pâle alors que les travailleurs en extérieur exposaient leur peau aux UV. Il a fallu du temps, mais l’aristocratie a fini par découvrir les bienfaits des bains de soleil et le bronzage s’est démocratisé tout doucement.
Coco Chanel a d’ailleurs participé à cette mode un peu malgré elle : en 1920, elle a pris un sacré coup de soleil sur la Côte d’Azur dans sa jupette raccourcie. Résultat : ses admirateurs ont aimé sa peau pigmentée et ont suivi le mouvement en s’exposant au soleil. Dix ans plus tard, c’était le boum du bronzage !
La plupart des vêtements contemporains sont inspirés du vestiaire militaire
La plupart de nos vêtements sont inspirés du vestiaire masculin et même du costume militaire : entre la marinière et le ciré des marins, le caban et le trench des officiers, les bottes et les sacs à bandoulière des cavaliers, les vestes à brandebourgs et les bérets des soldats — et j’en passe, la grande majorité des pièces de notre placard est directement liée aux costumes de guerre ! Du pantalon à la chemise en passant par les manteaux, les femmes se sont réappropriés presque toutes les pièces du vestiaire masculin.
Pour en savoir encore plus sur la mode, tu peux jeter un oeil aux édition précédentes de Le Saviez-vous !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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