Salut à toutes les Koh-Lantettes et aux Koh-Lantos !
Nous nous étions quittés il y a deux semaines avec le départ de Patrick et Cindy (la star). Les voilà qui, comme toutes les personnes qui seront confrontées à ce choix, vont swiper à droite pour se donner une autre chance de réintégrer le jeu. Après une nuit de stase, on les retrouve sur l’Île des Bannis, à faire un peu mal semblant de découvrir les lieux.
Nos deux favoris fraîchement éliminés tombent sur Ugo, toujours enduit de zen et de bonne humeur — un bon contraste avec Karima qui a, d’aucuns diraient, « l’envie de bagarre ». Bonne nouvelle, l’intégralité du casting était présente lors de son élimination, le match pourra donc être refait à chaque fois qu’une personne aura la goujaterie d’être éliminée.
Et après quelques palabres, c’est déjà l’heure du jeu pour déterminer les perdants parmi les perdants ! Cette fois, les derniers seront emmenés et exécutés.
Non.
À chaque épisode, les candidats s’adonnent à un petit jeu de kermesse pour savoir qui sera définitivement éliminé. Un petit cauchemar pour les nerds qui, comme moi, aiment avoir un ordre de sortie propre et précis, mais nous sommes dans Koh-Lanta : de toute façon la moitié des éliminés reviennent sur blessure.
Ugo, Karima, Cindy et Patrick doivent donc se balancer sur une plateforme tout en jouant à Jenga avec une main. Une épreuve rigolote qui fait directement gagner Ugo ; Patrick se plie à l’exercice de bon cœur, merci à lui ; et la production place un ventilateur géant près de la pile de Cindy car il faut avoir des images de Karima qui pourrit quelqu’un à chaque épisode.
C’est fini pour Cindy et Patrick qui doivent re-éteindre une deuxième torche. C’est un peu n’importe quoi mais c’est la loi de Koh-Lanta.
Dans le camp des femmes, les monteurs vont souligner et surligner une idée qui doit germer dans votre esprit, probablement pour la contredire plus tard : Coumba souhaite amener le plus de candidatES possibles dans la fin du jeu, et veut avoir, verbatim, « cinq femmes dans le carré final ».
Le joueur en moi détecte deux faux-pas ici.
Il est généralement contre-productif de se positionner ouvertement — tenir un forum est la meilleure manière de se commander un siège éjectable. Comme par exemple : forcer et se mettre à dos Alexandra, dont l’émotion est toujours assez communicative et qui ne veut pas se séparer de son pote Loïc !
Deuxièmement, une alliance de genre n’est pas foncièrement une mauvaise idée, mais si Coumba a choisi la sororité, c’est aussi probablement un critère arbitraire derrière lequel on peut se réfugier ; c’est, tout simplement, un plan très simple à tenir. Ça risque de se voir, et la candidate pourrait se préparer une place toute prête en début de jury.
Le premier jeu de confort témoigne d’une excellente idée : il va déterminer, en direct, la composition des équipes. Chaque candidat va faire la course pour se choisir un ou une camarade.
La mauvaise nouvelle, c’est que ça dit de manière bien trop transparente qui est vraiment allié à qui, et qui est désiré en tant qu’atout. La bonne ? Personne n’a le temps de rien calculer ! Les dominos constitués sont donc les suivants :
- Équipe rouge (Korok) : Loïc choisit Alexandra qui choisit Teheiura qui choisit Alix qui choisit Laurent qui choisit Clémentine qui choisit Namadia qui choisit Jade
- Équipe jaune (Lanta-Naï) : Clémence choisit Coumba qui choisit Claude qui choisit Christelle qui choisit Maxime qui choisit Candice qui choisit Sam qui choisit Phil
Le temps de se demander comment diable Jade peut être choisie en dernier, c’est une victoire des jaunes, qui remportent un kit de pêche ! Les équipes sont enfin constituées et leurs noms rendent hommage à la première saison en Thaïlande sur l’archipel éponyme (une chouette attention, mais il y a plus de 12.000 kilomètres de différence : c’est un peu comme rentrer dans un restaurant mexicain et commander des okonomiyakis).
Deux équipes de huit, ça donnerait presque un air des débuts… enfin, s’il n’y avait pas deux îles secrètes, des colliers, des échanges de votes et autres contre-kems de dernière minute.
Vous le saurez, les Koh-Lantos peuvent pêcher. Les hommes pêchent, les femmes pêchent aussi, même les bannis pêchent, tout le monde pêche — avec plus ou moins de succès. Un état de fait passionnant : ça se compare les prises, Claude fait du Claude, il se rend indispensable et les plans de Coumba sont déjà un peu moins catégoriques.
Les jaunes regrettent que les potes soient dans l’autre équipe : ils devront faire le deuil de la vision de Laurent invoquer la pluie à poil (#TrucsDeLaurent). Alors que personnellement, si j’étais dans une émission ébranlée par des rumeurs de pactes financiers (« Claude, Bertrand, Coumba et Patrick sont soupçonnés d’avoir passé un pacte visant à se partager les 100.000 euros qui seront versés au vainqueur »), je ne dirais pas trop ouvertement quel candidat est mon bro dans la vie civile.
Quand soudain. Avant le jeu d’immunité, c’est l’horreur, l’infamie. L’irréparable est commis.
Laurent propose l’astucieux cri de guerre : « kok kok korok ».
Les cris de guerre sont toujours un énorme moment de malaise pour toutes les personnes impliquées, mais celui-ci est pire, car il implique un secouage collectif du croupion. Les images sont insoutenables.
Tout le reste de l’épisode est comme un rêve qui passe en accéléré.
Les candidats doivent faire cette fameuse épreuve de relais sous l’eau qui revient à chaque saison. Ah, et bien sûr, Denis propose aux rouges de refaire leur cri de guerre de volatiles (heure du décès : 23 heures).
Top pour plonger ! Les jaunes font des brasses molles, offrent une piètre performance et sont envoyés au conseil. Coumba devise :
« Le problème des alliances de filles, c’est les sentiments (…) quand on a fait trois fois Koh-Lanta on sait qu’il faut arriver en majorité à la réunification. »
Je lui laisse la responsabilité de la première partie, par contre je ne saurais être d’accord avec la seconde. Au contraire, les majorités ont tendance à se bouffer toutes seules. Mais la cible du jour est toute désignée.
« Maxime c’est quelqu’un avec qui j’ai le moins d’affinités. »
Ça y eeeeeeeest, quelqu’un a dit la phrase magique, au revoir Maxime ! Les femmes votent de concert, les hommes les rejoignent pour infirmer.
Ça n’a aucun sens, mais la véritable information, c’est que Clémence a trouvé un collier d’immunité (elles sont toujours un peu bizarres ces séquences où des candidats trouvent des trucs au hasard, sans indice, non ?) — et qu’elle l’a gardé à bon escient, le vote était unanime.
En bref…
- Vraiment, vous allez arrêter de débriefer ouvertement après le vote ? Il est secret, non ?
- Le saviez-vous ? « Éteignoir » est un vrai terme. Il n’y a d’ailleurs que dans la version française qu’ils ne font pas partie intégrante de l’émission : regardez comme ceux de Survivor (États-Unis) sont trop beaux !
- Oui, les poulpes ont bien un bec. D’aucuns diraient qu’ils ont des mandibules, mais non. Par contre, serveur, ce poulpe-là il était tout cramé.
- L’échelle de « rareté » des épreuves de Koh-Lanta selon Denis Brogniart : d’abord les épreuves normales, sans aspérités. Puis directement les « épreuves mythiques » — généralement celle des poteaux. Et après, zéro demi mesure, on passe directement aux « épreuves légendaires ». Dommage que, ça ne change pas grand-chose puisque de toute façon, elles apparaissent toutes une fois par saison.
- Le candidat-fonction de cet épisode est Namadia, qui apparaît de temps en temps pour commenter des trucs. Et c’est toujours plus intéressant que la narration superflue de Denis, désolé de dire les vérités qui fâchent.
À la semaine prochaiiiine !
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires