Live now
Live now
Masquer
violences conjugales-25
Culture

Le récap pailleté de Drag Race, ép 8 : une demi-finale émouvante et spectaculaire 

Retrouvez chaque lundi sur Madmoizelle le récap de la saison 2 de Drag Race France ! Cette semaine, les reines doivent triompher d’un relooking périlleux pour accéder à la finale. 

Previously on : les queens éliminées revenaient challenger les queens encore en compétition, et c’est Piche qui créait la surprise en retrouvant sa place, au détriment de Cookie Kunty. Ce rebondissement laisse les reines perplexes. Pour Sara Forever, “Cookie ne méritait pas un départ comme ça”. De son côté, Piche compte tout donner pour arracher une place en finale !  

Mini-challenge : c’est une parodie du jeu télé culte “Le maillon faible”. Draguisé, le voilà devenu  “Le talon faible”, animé par notre saucisse de Toulouse préférée, Lova Ladiva ! La reine de la saison 1 a enfilé ses plus belles lunettes de vue pour se glisser dans le rôle de l’implacable Laurence / Lova Boccolini. Les reines ont cinq minutes (WTF ?!) pour se transformer en drag et rejoindre le plateau télé reconstitué.  

Les questions sont un savant mélange de n’importe quoi et de références à la saison 1, on adore cette version du Maillon Faible ! On passe du répertoire de Lorie aux thèmes des défilés de la première saison (big up à Sara, qui avait le tiercé dans le désordre sur La nuit des 1000 Mylène,), à “des choses qui font 20 cm” en passant par “des films où Marion Cotillard ne meurent pas”… Et contre toutes attentes, Mami Watta, notre cagole qui en a dans le ciboulot, remporte le challenge !  

De rugbyman à drag queen  

Maxi-challenge : les fans de la franchise Drag Race ne seront pas étonnés de voir venir le challenge du relooking ! Dans cette épreuve, les reines doivent transformer en drag des personnes qui ne connaissent rien à cet univers. Dans le résultat final, on doit distinguer une ressemblance de famille entre la reine et son·sa partenaire. Et dans cet épisode, les queens ne sont pas au bout de leur peine puisqu’elles doivent transformer des rugbymen bien barbus et trapus en drag queens ! Forte de sa dernière victoire, Mami Watta a le pouvoir de choisir la répartition des duos et elle le fait de façon très fair play. “Chaque jour, je me disais, je vais les saboter. Mais aujourd’hui, je suis pas dans une humeur sabotrice” confie la reine d’humeur généreuse et joueuse avec la langue française ! 

Elle fait équipe avec Brice, donne Rayanne à Piche, François à Sara Forever, Ludovic à Keiona, et Florent à Punani. Du côté des guests de la semaine, le chorégraphe Nicolas Huchard, déjà venu en saison 1, est de retour, aux côtés de la chanteuse La Zarra (les fans de l’Eurovision savent) ! 

illustr-2-6

Dans l’atelier, les rugbymen font la connaissance des queens et réalisent qu’ils devront quasiment tous (sauf le partenaire de Piche !) dire au revoir à leur barbe. Mami Watta annonce la couleur à Brice : “Je suis là pétasse du groupe, du coup on sera pas très habillées !”. Ces moments d’échange permettent de montrer que l’on peut être un homme hétérosexuel et cisgenre ouvert d’esprit et ça donne un peu d’espoir ! François explique à Sara Forever qu’il veut montrer à ses deux petits garçons, “ce que c’est que d’être inclusif, ce que c’est l’acceptation”. Le rugbyman a aussi hâte de relever ce défi personnel et de découvrir une autre facette de lui-même. Sara est très émue par les paroles de François. 

De son côté Keiona annonce une terrible nouvelle à Ludovic : “elle va partir” (sa barbe) ! Rayanne explique à Piche qu’il a été séduit par cette proposition de makeover car il a toujours voulu “combattre une forme de masculinité extrême”. Le sportif pense qu’on a “tous une part de féminité en nous” et qu’il est temps de l’assumer ! On adore ces rugbymen au grand cœur.   

Communauté gitane et homosexualité

Punani est ravie de se rendre compte que Florent assure plutôt pas mal en talons hauts, ce qui n’est pas le cas de tous les rugbymen ! C’est un grand moment, mi-fun, mi-émouvant, de voir ces athlètes apprendre la démarche de défilé. Pendant ce temps, Keiona est toujours aux prises avec les poils de son partenaire : “Je tonds et ça n’en finit pas. Il a tellement de poils !”. Les rugbymen redécouvrent leur mâchoire après le passage rasage ou tondeuse. Brice confesse un terrible secret à Mami Watta : il n’a jamais vu un tuto maquillage. Notre drag queen est choquée, et on la comprend. 

illustr-3-5

Piche explique qu’il est très touché de voir des papas réaliser ce challenge. Il a été outé par son copain, qui a révélé à sa propre mère mère son homosexualité. Dans la communauté gitane, les personnes LGBTQ+ vivent “cachées”, explique-t-il. La mère de Piche l’a dit à son père, et il a été viré de chez lui, à 13 ans. “Personne ne peut imaginer ce que ça fait, d’être contraint de partir de chez soi à 13. Il faut vraiment l’avoir vécu” explique Sara. Piche fond en larmes et explique qu’il veut montrer que quelque soit la culture d’où l’on vient, c’est possible d’être qui l’on veut. “Je ne m’excuserai jamais d’être moi-même”. Cœur sur Piche et sur toutes les personnes qui font face à de l’intolérance dans leur famille.  

Les rugbymen découvrent leur visage en drag et n’en reviennent pas ! Ils sont ravis du résultat. “Je suis trop belle !” lance Rayanne à Piche. C’est super chou de les voir vivre leur meilleure vie en drag. C’est maintenant l’heure de performer devant le jury de Drag Race ! Le look de Nicky Doll ce soir ravira les gamers. La présentatrice se présente en version drag du personnage d’Edea dans Final Fantasy, son jeu vidéo préféré. Elle est ma-gni-fique ! 

illustr-4-5

Défilé “Make over et belle de match” : Piche et Visterabiche défilent en version drag d’Anastasie et Javotte, les méchantes sœurs de Cendrillon. Elles se disputent la fameuse pantoufle de verre, dans des robes pastel et des chapeaux plumes. Mami Watta et Queen Mera défilent d’abord en mamies fatiguées, avant de révéler leur talent de dominatrix, toutes de cuir vêtues ! Punani et Lovali ont opté pour un total look jean et pins très années 80 (la décennie pref de Punani, clairement !) et des perruques bleues. Elles sont hyper mignonnes. 

Keiona et Lola se rendent à leur premier ball, en robe fourreau violet, jolies mais un peu simples. Dans la culture ballroom, il existe une catégorie “première fois” pour les débutantes. C’est ce que Keoona a voulu raconter avec ce défilé. Sara Forever et Divina Forever rendent hommage à la série anglaise culte Absolutely Fabulous et à ses personnages mythiques, Edina et Patsy. Leur runway est super fun.  

illustr-5-4

Verdict du jury : Toutes les paires reçoivent une pluie de compliments, mais aussi quelques critiques. Un corset pas complètement ajusté pour Piche, une robe qui manque de stretch pour Punani, un manque de détails sur la robe de Keiona… C’est le duo formé par Sara Forever et Florent qui a proposé la performance la plus aboutie. Et logiquement, c’est Sara qui remporte le challenge de la semaine, et sa quatrième victoire de la compétition ! Elle part en finale, bientôt rejointe par Keiona et Mami Watta. 

illustr-6-6

Le lip-sync oppose Piche et Punani sur le fabuleux titre de Mécano, “Une femme avec une femme”. Les deux queens mettent leur cœur à nu sur cette ballade qui raconte un amour lesbien. Et c’est Punani qui remporte le lip-sync grâce à son émouvante interprétation. Piche doit quitter Drag Race – encore ! – mais elle est très heureuse d’avoir pu prouver tant de choses. “Je viens de vivre l’aventure la plus extraordinaire de ma vie”, conclut-elle.  

Qui, qui, qui sera la reine ?

Le dilemme est impossible, je ne sais pas vous, mais je les aime toutes ! Au vu de leur parcours dans la compétition, Keiona et Sara Forever partent favorites, mais on est pas à l’abri d’un twist. Alors, vous êtes plus team Keiona, Punani, Sara Forever ou Mami Watta ? A la semaine prochaine pour la grande finale ! 


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

9
Avatar de Naty-chan
23 août 2023 à 16h08
Naty-chan
4 queens en finale je trouve aussi que c'est beaucoup...et pour moi Mami est clairement en dessous des 3 autres (d'ailleurs, j'aurai plutôt vu Mami à la place de Punani pour le lipsync) et je n'accroche pas vraiment à son personnage. (après j'entends bien le problème du manque de moyens).
Tristoune pour Piche, même si je m'y attendais (et j'aurais été dég que Punani parte). J'ai adoré le maquillage qu'elle a fait à son rugbyman, c'était sublime avec la barbe.
J'ai adoré le duo avec Keiona, même si en effet les tenues étaient assez simples, ça fonctionnait vraiment bien. Et Sara a assuré, et a bien mérité cette victoire !
Pour la victoire finale, très dur de choisir...j'ai un petit faible pour Punani, mais Keiona ou Sara sont tops aussi.
2
Voir les 9 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin