En offrant la première place à la motion soutenue par Ségolène Royal, les militants socialistes ont déjoué tous les pronostics et donné un nouvel élan à la guerre des chefs qui secoue le parti.
Forte de sa victoire, la rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy affirme que ce résultat lui donne « une légitimité pour diriger le PS ».
Perspective qui n’enchante aucun de ses concurrents. Battu alors qu’il faisait figure de favori, Bertrand Delanoë dit qu’il n’est pas question pour lui et ses amis de travailler avec ceux qui prônent une alliance au centre (Modem). Comprenez Royal et ses partisans.
Forte de ses 25% (score qu’elle n’attendait pas) Martine Aubry s’affiche comme la possible rassembleuse des « Tout Sauf Ségolène ». Un créneau que lui dispute Benoît Hamon, le jeune chef de file de l’aile gauche du PS propulsé sur le devant de la scène par 19% des militants.
Le congrès du parti qui se tiendra du 14 au 16 novembre prochain à Reims s’annonce donc particulièrement rude.
Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, deux figures de la gauche du PS, ont fait savoir dès aujourd’hui qu’ils quittent le parti pour fonder leur propre mouvement.
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Les Commentaires
En fait j'ai l'impression que plus elle parle, plus elle s'enfonce. Elle devient pitoyable.