Le Collectif pour le retour du Printemps (CPRP) manifestait depuis des semaines, et il a obtenu gain de cause. Cette année encore, le printemps est arrivé le 21 mars, sous la pression des pro-printemps. Un groupe de jeunes femmes a même menacé de lancer un état fébrile général, en arpentant les rues des grandes villes en tongs et tuniques en lin, le tout en plein mois de mars. L’opération aurait été sponsorisée par Zara, qui s’assurait un coup marketing à moindre coût.
"C’est une victoire, mais on doit continuer à se battre, parce que chaque année, c’est pareil, on veut nous gruger en imposant un temps pourri jusqu’à la dernière minute", a déclaré un responsable du collectif Pro Printemps, branche provinciale du CPRP.
Aujourd’hui, deux semaines après le début du printemps, le calme est revenu. Les émeutes engendrées par la fin du mois de mars sont tout de même à déplorer, entraînant un durcissement des altercations entre le CPRP et un autre groupe : l’anti-retour des beaux jours (l’ARBJ).
Ces derniers, interrogés juste après les manifestations, ont donné leur revendication : ils demandent le réexamen de la loi sur le port du vernis sur les pieds en été, et la fermeture de tous les instituts de beauté et usines de rasoirs dans l’UE.
Affaire à suivre, donc.
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