Si tu fréquentes le site de réseaux sociaux, tu auras peut-être remarqué que se préparait depuis quelques mois l’élection du premier Président de Facebook. Oui, carrément.
Les résultats ont été annoncés le 1er janvier : Arash Derambarsh, un français de 28 ans, est l’élu pour un mandat, à savoir 4 mois.
Le jeune homme, éditeur et étudiant en Droit, emporté par son exaltation (ou peut-être son arrogance…), se paye alors une campagne phénomènale dans la presse sur la thème « Je suis l’homme le plus puissant du monde ». Morceaux choisis : « Au début, les gens ricanaient un peu en évoquant ma candidature jusqu’à ce qu’ils réalisent mon pouvoir d’influence » et « Personne sur Internet ne peut toucher autant de monde que moi ! ». Le Figaro, le Nouvel Obs, LCI, etc. relaient l’info. Bah tiens, le mec se retrouve d’un coup Président d’une communauté de 100 millions de personnes (le nombre de membres enregistrés sur Facebook), ça vaut peut-être la peine de le signaler !?
Sauf que tout ceci est très largement exagéré. L’élection a été organisée par une société qui s’est servie de la marque Facebook illégalement. Facebook n’a donc jamais participé de près ou de loin à cette mascarade. De plus, Arash Derambarsh aurait été élu par à peine 10 000 des 100 millions de facebookiens. La loose, quoi !
Au final, quels sont les pouvoirs de Monsieur le Président salués un peu trop vite par la presse française ? Il a gagné une page perso sur l’application Facebook President et une soirée organisée par Jean Roch au VIP Room. C’est un peu léger en comparaison de ses prétentions à vouloir diriger le monde…
Et voilà notre mariole contraint de repartir le zizi entre les jambes et de demander sa destitution quelques jours plus tard.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Haha, on a du Dossier avec un grand D Monsieur Fessebook fégaf.