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Howard Stern Show sur la radio Sirius XM - billie eilish
Société

« Le porno a ruiné mon cerveau » : Billie Eilish monte au créneau contre les films X

Lundi 13 décembre, la chanteuse Billie Eilish était invitée dans le Howard Stern Show. Elle en a profité pour parler de son rapport au porno, consommé dès le plus jeune âge, ce qui selon elle aurait « détruit son cerveau »…

La jeune chanteuse américaine Billie Eilish ne cache pas son dégoût pour le porno. Au micro de la radio Sirius XM, elle a confié avoir été exposée aux films pour adultes à l’âge de 11 ans et affirme que cela l’aurait fortement perturbée, notamment dans ses relations avec les hommes.

« Je ne disais pas non à des choses qui n’étaient pas OK », explique-t-elle.

« Je pense que le porno est une honte. »

Billie Eilish

Billie Eilish, confrontée très jeune au porno

Selon une enquête de l’Ifop pour l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique datant de 2017, un adolescent sur deux a déjà visionné une vidéo porno et l’âge moyen du premier visionnage est de 14 ans

Pour la chanteuse Billie Eilish, l’âge de ses premières paluchades devant des films X était encore plus jeune…. C’est à 11 ans que la lauréate de sept Grammy Awards aurait regardé sa première vidéo porno et serait devenue dépendante à ce type de contenus.

Elle aurait visionné tellement de pornos violents et abusifs qu’elle aurait commencé à en faire des cauchemars. Si bien qu’aujourd’hui, la jeune américaine ne mâche pas ses mots :

« Je pense que le porno est une honte. J’avais l’habitude de regarder beaucoup de porno, pour être honnête. Ça m’aidait à me sentir cool. Je pense que cela a vraiment détruit mon cerveau et je me sens incroyablement dévastée d’avoir été exposée à tant de porno. »

Howard Stern Show sur la radio Sirius XM - billie eilish

Un impact durable sur ses relations

Dans sa chanson Male Fantasy tirée de son deuxième album Happier Than Ever, Billie Eilish donnait déjà un aperçu de son rapport aux films pour adultes. Elle y raconte comment, après une rupture et lorsqu’elle était seule chez elle, elle avait pour habitude de passer le temps en regardant du porno.

À la radio, la chanteuse explique à quel point sa consommation excessive de contenus X a altéré ses relations avec la gente masculine et ses propres liens avec le consentement :

« Les premières fois que j’ai fait l’amour, je ne disais pas non à des choses qui n’étaient pas OK. C’était parce que je pensais que c’était ce par quoi j’étais censée être attirée. »

Elle a également évoqué le fait que, selon elle, le porno crée des attentes irréalistes en termes de sexualité et de physique féminin :

« L’aspect des vulves dans le porno est complètement fou. Aucune vulve ne ressemble à ça. Le corps des femmes ne ressemble pas à ça. Nous ne sommes pas comme ça. »

Billie Eilish n’est pas la première célébrité à s’attaquer publiquement au porno mainstream. Il n’y a pas si longtemps, Gwyneth Paltrow, la papesse des astuces beauté bancales, qualifiait elle aussi les films X de dérangeants, « porteurs de normes corporelles et de performances irréalistes ».

Si le porno mainstream diffuse effectivement des contenus parfois très violents, voire illégaux, qui peuvent être dangereux pour les enfants et adolescents, certaines formes de contenus pour adultes plus éthiques tentent de changer la donne.

En parallèle, les grosses plateformes de vidéos X sont de plus en plus pointées du doigt et réglementées, notamment vis-à-vis de leur accès aux mineurs. On est sur la bonne route ?

À lire aussi : Peut-on être accro au porno ?

Crédits photos : captures d’écran Howard Stern Show sur la radio Sirius XM


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

11
Avatar de Neverland90
18 décembre 2021 à 19h12
Neverland90
Le porno repose sur l'exploitation des femmes, je pense que les enquêtes du Monde sont assez claires, mais également l'addiction des personnes qui le consomment. Donc, bien sûre que ça agit sur le cerveau et c'est bien de s'en rendre compte.
0
Voir les 11 commentaires

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