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Le mois de septembre est un ENFER pour les parents (et surtout pour les mères)

C’est bel et bien la rentrée. Les enfants retrouvent les bancs de l’école et nous laissent un peu de répit, mais pas pour longtemps. Septembre, le mois où la charge mentale des darons et surtout des daronnes est décuplée.

Comment ne pas se faire engloutir par le mois de septembre ? Voici la question qui m’agite alors que je viens de laisser les kids à l’école (enfin ! ). La rentrée scolaire de 4 enfants est forcément énergivore, stressante, fatigante, excitante (yeah il a la super prof de math, chacun ses petits plaisirs) et à bien y réfléchir, je préfère clairement la charge mentale de juin au grand saut dans l’inconnu de septembre. Mais néanmoins, si personne n’échappe à cette avalanche de trucs à penser et à caler dans son agenda, on peut tenter de s’organiser sans rajouter du stress au stress, tranquillement. On peut essayer au moins. Oui mais comment ?

Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire de notre contributrice Candice Satara « Le Balagan ». Candice est mère de quatre garçons âgés de 2 à 12 ans. Pour la recevoir, vous pouvez vous abonner gratuitement ici.

Mes jumeaux entrent en maternelle et m’ont déjà prévenue qu’ils allaient pleurer et crier. Mon cadet débarque dans la cour des grands, la sixième, même pour lui le désinvolte, le stress est au max, et l’aîné passe en quatrième. Ça fait beaucoup de cahiers 24×32 à acheter (avec un protège-cahier JAUNE s’il vous plait !) et de réunions inutiles à se coltiner. J’ai acheté tellement de compas pour que je pourrais lancer un business, si je les retrouvais tous je veux dire.

Au cours de mes insomnies récentes (décalage horaire oblige, je suis rentrée il y a peu de temps de vacances, tandis que j’égrenais dans ma tête mes souvenirs de vacances avec un sourire niais et déjà cette faculté à effacer le désagréable, j’ai pensé à tout ce que nous allions devoir faire début septembre.

Quand la rentrée fait exploser la charge mentale

Je commence un nouveau boulot mardi prochain, suis partagée entre excitation et appréhension. Et je dois encore… trouver une personne pour gérer les sorties d’école, finir les courses des fournitures, caler les activités des deux grands, ça coûte une blinde surtout quand l’un abandonne en cours d’année ou sèche les deux derniers mois sans vous le dire. Et je ne vous parle pas des activités artistiques, on essaie même pas. Théâtre : 220 euros le trimestre, arrrgh. 

Quant aux petits, éveil musical, baby gym, baby yoga, vraiment les trucs qui ne servent à rien, à part à le dire aux copines. Septembre, c’est le mois des réunions scolaire (avec celui qui pose la question à 18H45 quand on attend qu’une chose, c’est de s’échapper), des nouveaux copains, des pieds qui ont (encore grandi), la routine imparfaite qui se met en place, le bruit des clés dans la serrure quand l’un rentre, la porte de la chambre qui claque car l’autre est mécontent, et l’été qui décide de s’éterniser ou de foutre le camp.

Supprimer les choses inutiles

Comme en janvier, l’heure est aux résolutions. On se crée des listes de choses à faire, certaines sont incompressibles, mais d’autres ne sont pas indispensables. Et si pour cette rentrée, vous troquiez la “to-do list” pour une “not to-do list”. C’est ce que conseille la psychologue Amélia Lobbé. Dans un post publié sur Instagram le 20 août, elle explique que les listes à rallonge nous poussent à procrastiner. Son conseil ? Enlever des choses, supprimer des mauvaises habitudes. Déterminer “2 ou 3 points qui correspondent à une réelle problématique pour nous (…) Au lieu d’ajouter, on retranche ou on remplace”. Malin.

Évidemment, on ne peut pas tout envoyer balader. Ça me rappelle ce jour où je me suis pointée en sueur à l’école le mauvais jour pour une réunion de rentrée. Dans mon cas, comme beaucoup d’entre vous sûrement, j’ai tendance à me surcharger inutilement. Je pense à cette folie de vouloir à tout prix me lancer dans la cuisine Yiddish après avoir lu cet été Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie (Elise Goldberg) ou bien cette éternelle résolution de faire des gâteaux maison.

Et pourquoi pas des crêpes me suis-je dit hier. J’ai dit à mon époux très sérieusement. “Je fais 60 crêpes le dimanche et c’est carré pour la semaine (expression de mon fils)”. Le mec solidaire de sa femme et fan des gadgets de cuisine, m’a aussitôt montré une poêle spéciale avec un revêtement anti-adhésif de haute qualité (Bonjour les PFAS ). Et après j’ai pensé à moi dans ma cuisine en train de faire 60 crêpes un dimanche pluvieux de novembre. Dépression assurée. 

Qu’est-ce qu’il y aurait d’autres que je pourrais éliminer ? Je ne sais pas, au hasard, scroller sans but sur Instagram, X & co ?  Je pense fuir un temps linkedin qui m’oppresse réellement. On m’a parlé de l’appli One Sec qui propose à ses utilisateurs un petit exercice permettant de valider ou non la pertinence de se connecter.  Et vous ? Qu’aimeriez-vous enlever de votre liste ?

Bonne rentrée 💙💙


 

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