Ceux qui pensent que le mois de juin sent bon les futures vacances d’été à siroter des grenadines au bord de la piscine n’ont jamais eu l’idée saugrenue de se reproduire et de créer des héritiers. Parce qu’en vrai, le mois de juin, quand on a des enfants en collectivité (surtout à l’école), c’est chaud, niveau charge mentale. Et parfois, on a la tête qui explose, ou pas loin.
Étrangement (non), la charge de toute l’organisation de ce mois des enfers repose essentiellement sur les mères, comme presque tout ce qui touche à la parentalité. Alors oui, on voit, avec les années, que les pères s’impliquent de plus en plus (et ce n’est pas trop tôt), mais ne nous voilons pas non plus la face : ce sont les daronnes qui se tapent majoritairement tout le boulot, comme d’hab.
La gestion de la fin d’année scolaire
Pour les enfants qui sont en âge d’aller à l’école, ce mois de juin est tout particulièrement chargé : entre la (ou les) kermesse, les spectacles de fin d’année, les goûters d’anniversaire tous les week-ends (à croire que la moitié des enfants de l’école sont nés en juin), l’inscription des mômes aux centres de loisirs / stages / colos… Ou bien la prise de billets de transports pour envoyer les grumeaux chez les grands-parents, les oncles et tantes, les cousins… Vérifier les emplois du temps et les disponibilités d’accueil de chacun, tout en gérant le budget de tout ce bazar… Il y a de quoi avoir envie de se taper la tête contre les murs.
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Prévoir déjà l’année prochaine
Et si vous pensez que la fin de l’année scolaire ne concerne que ces quelques semaines, c’est faux ! Dès le mois de juin, il faut déjà prévoir la rentrée, avec les inscriptions aux activités périscolaires, les dossiers d’inscription pour les écoles et la cantine/la garderie, tout en jonglant avec le reste.
Vraiment, c’est une gymnastique infernale qui semble ne jamais s’arrêter.
À cela se rajoute, dans l’équation de ce mois infernal, l’épuisement des mômes en fin d’année, qui ont la patience d’un dictateur sous psychotrope. Eux aussi, ils se tapent la re descente de l’année qu’ils viennent de vivre, et les dernières vacances de Pâques semblent déjà bien loin. Le sprint final n’est pas de tout repos pour eux aussi, et l’ambiance peut-être, souvent, bien électrique à la maison. Tout le monde est sur les nerfs, tout le monde est crevé, et ça pète comme des pop-corn dans une poêle huilée.
Comment s’organiser ?
Pour les plus adeptes des tableaux Excel, il peut parfois être judicieux de faire carrément un rétroplanning à afficher sur le frigo, à la vue de toute la famille. Noter les jours des activités prévues, et en amont ce qu’il y a à préparer pour cela, comme les costumes à trouver pour le spectacle de fin d’année, les gâteaux à préparer pour la kermesse, les cadeaux d’anniversaire à acheter, les dates limites d’inscription aux activités… Tout en assignant des tâches à chacun, pour que tous, dans la limite de leurs capacités, participent, et que ce ne soit pas que la mère qui se tape tout le boulot.
Et qui peut fabriquer ce tableau ? Eh bien tout le monde. Chacun peut saisir un stylo et noter les choses importantes. On se répartit les tâches et la charge mentale, et si une activité n’est pas notée et est oubliée, eh bien tant pis, ça servira de leçon pour l’année prochaine.
Lâcher du lest et accepter qu’on ne puisse pas tout faire et être partout, c’est important. Ce n’est pas facile à faire, surtout si on aime bien tout contrôler, mais c’est primordial si on veut préserver sa santé mentale et ne pas être complètement sur les rotules dans les semaines à venir.
Allez courage, les GinTo au bord de la piscine arrivent très bientôt.
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