Vous avez une envie de cinéma, mais ne savez pas quoi choisir parmi les sorties en salle ? Dans Premier Rang, Maya Boukella, journaliste culture chez Madmoizelle, vous recommande un film à l’affiche. Cette semaine, on a vu le nouveau film de Michel Gondry, porté par l’énergie folle d’un Pierre Niney plus inspiré que jamais.
Le livre des solutions, de quoi ça parle ?
Marc s’enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d’idées qui le plongent dans un drôle de chaos.
Pour essayer de la contenir, il se lance dans l’écriture du « Livre des Solutions », un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la solution à tous ses problèmes…
L’inspiration est partout
Dans le film de Michel Gondry, les vannes de l’imagination, du sens de l’attention et de la débrouillardise sont grandes ouvertes. Toutes personne s’étant déjà attelé au difficile exercice de la création devrait se reconnaitre dans la façon dont Marc, l’apprenti réalisateur, oscille entre l’angoisse de la page blanche, d’une organisation qui le dépasse, et l’émerveillement face à la beauté et aux énergies collectives qui peuvent surgir là où on les attend le moins.
Un renard dessiné en bâtons sur une feuille pliée en deux, une séance d’improvisation par un petit orchestre dans un coin des Cévennes, un petit trou dans une feuille tombée d’un arbre : dans Le livre des solutions, le moindre détail peut faire surgir le beau, relançant ainsi l’inspiration. Insomniaque, toujours en train de bricoler, ou de cogiter en s’aidant de son livre des solutions, Pierre Niney apparait comme un grand enfant aux yeux toujours grand ouverts. Il rend le film amusant, mais aussi touchant par sa façon d’évoquer l’ascenseurémotionnelque constitue une santé mentale abimée.
L’autre force du film est qu’il ne tourne pas seulement autour de son personnage principal, mais se concentre sur ses liens avec les autres. Alors que Marc a des tendances de savant fou qui n’écoute que lui, le film replace toujours au centre des personnages de femmes (une monteuse, une assistante réalisatrice, une tante aimante) qui rappelle que le cinéma est par-dessus tout un travail collectif, loin du mythe du cinéaste génial qui fait ses films seul.
Il en ressort une comédie loufoque, drôle et attendrissante, qui est le rendez-vous feel-good au cinéma cette semaine.
J'y suis allée, c'était sympathique mais ça ne cassait pas 3 pattes à un canard. Je n'en suis pas ressortie toute guillerette car le sujet est quand même dur (c'est l'autobiographie de Michel Gondry lorsque qu'il devait monter l'Ecume des jours et qu'il était en phase maniaque avec sa bipolarité). Je n'ai pas trouvé ça hilarant, j'ai pouffé 2-3 fois mais la plupart du temps j'étais désespéré pour lui de le voir aussi mal et faire n'importe quoi avec les gens qui l'entoure, son argent et son film et de le voir sombrer dans ses délires. J'ai bien aimé qu'ENFIN il n'y ai aucune cigarette à l'écran.
Les Commentaires
Je n'ai pas trouvé ça hilarant, j'ai pouffé 2-3 fois mais la plupart du temps j'étais désespéré pour lui de le voir aussi mal et faire n'importe quoi avec les gens qui l'entoure, son argent et son film et de le voir sombrer dans ses délires.
J'ai bien aimé qu'ENFIN il n'y ai aucune cigarette à l'écran.