Son nom est celui d’une ville de la province indienne du Rajahstan. N’étant pas très bonne en géographie, je me suis renseignée sur le pourquoi et le comment : il semblerait que les Rajhasta… heu, que les habitants du Rajahstan soient de fameux cavaliers. Et pour faire court, c’est l’Angleterre coloniale qui a ramené et adapté ce pantalon si particulier, parfaitement adapté à la pratique de l’équitation. Physiquement, même si l’on trouve quelques variantes, le jodhpur est large en haut et très effilé en bas, pour faciliter les mouvements du cavalier. Il se termine souvent par une série de petits boutons tout le long du mollet.
Oh, mais je t’entends d’ici : ce genre de machin ? Impossible.
Je refuse d’avoir des cuisses en forme de gigot, si c’est comme ça, où va-t-on, et patati et patata…
Oui. Mais non. Passé le temps de la surprise et de la rébellion, la mode nous rallie presque toujours de son côté, tu le sais.
Après tout, qu’est ce qu’il a de plus difficile à porter, ce jodhpur, qu’un treillis ou qu’un bon vieux baggy !
Rassure-toi, cet hiver, ce n’est que timidement qu’il fait son apparition : le plus souvent, c’est simplement un pantalon étroit avec une découpe incurvée sur l’intérieur de la jambe. Pas plus compliqué qu’un slim ! Attention, c’est juste le temps de s’habituer, car cet été et l’hiver prochain, il va s’ajouter, en version extrême (Cf. le dessin !) à la gamme de nos pantalons sportswear, comme le sarouel (que l’on n’abandonne pas, bien au contraire !) et le treillis.
Le jodhpur sera la base d’une tenue chic et décontractée si tu l’associes à un blouson en cuir, ou à un trench-coat.
Mais avec une veste de costume, un top en satin et des escarpins, voilà une parfaite tenue de modeuse!
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