Comme ces Jeux olympiques s’annoncent un peu moroses au vu de la situation sanitaire mondiale, on se contente des quelques infos glanées ici et là pour se redonner la foi en l’esprit olympique. Et rire, un peu.
Alors que Tokyo commence à accueillir les athlètes venus du monde entier en prévision de la cérémonie d’ouverture qui se tiendra ce vendredi 23 juillet à 13h (heure de Paris), certains ont fait la découverte de leur chambre au village olympique… et ont eu quelques surprises.
Des lits une place dont le montant est en carton (PIROUETTEUH-CACAHOUÈTEUH), qui à première vue, ont une allure franchement minimaliste, voire carrément spartiate.
Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que certains y voient une obscure manœuvre du CIO pour empêcher un autre type d’entraînement, du genre qui se pratique à deux ou à plus, et sans aucun vêtement (enfin en théorie, vous, vous faites ce que vous voulez).
L’Américain Paul Chelimo, médaille d’argent aux 5.000 mètres lors des JO de Rio, y est allé de sa petite blague :
« Les lits installés au village olympique de Tokyo sont faits en carton, et cela pour éviter que les athlètes n’aient des relations intimes. Les lits pourront résister au poids d’une seule personne pour éviter des situations qui vont au-delà du sport. Je ne vois pas où est le problème pour les coureurs de fond, même à quatre, on tient. »
« Ceux qui font pipi au lit sont en danger, une fois que le carton est trempé, le lit s’écroule, et surtout ça craint si c’est une nuit de veille de finale. »
Des lits anti-sexe ? Vraiment ? Rhys Mcclenaghan, gymnaste artistique irlandais, en a eu le cœur net et en conclut… que ce sont des conneries, une fake news totale :
Le CIO a évidemment remercié l’athlète pour ce débunkage en règle.
Les athlètes qui ne sont pas des poids plumes devraient donc pouvoir dormir sans trop de problèmes dans leur petit lit, qui a priori, sont très résistants. Ils ont d’ailleurs été conçus par une entreprise japonaise, Airweave, spécialisée dans le futon.
En reportage sur place, la journaliste Selina Wang en a tout de même conclu que les lits en carton, s’ils tiennent le choc, ne sont pas particulièrement confortables.
Les lits avaient-ils vraiment vocation à éviter tout rapprochement charnel entre les sportifs ? Pas vraiment, mais c’est sûrement ce que tout le monde va retenir malgré les rectifications.
Car il est clair que la volonté du Japon était davantage de mettre en avant sa capacité à offrir des JO plus écolos, moins gaspilleurs. Et c’est encore notre mauvais esprit qui l’a emporté.
Un autre indice a pu laisser entendre que la promiscuité entre athlètes n’est pas la bienvenue aux JO : d’ordinaire, des préservatifs sont distribués aux sportifs et aux sportives lors des Jeux, 450.000 lors des derniers à Rio. Cette année, ils seront distribués… à la fin des Jeux.
« Notre intention et notre but n’est pas que les athlètes utilisent les préservatifs au village olympique, mais d’aider à la sensibilisation en les ramenant dans leur pays », a justifié l’organisateur japonais.
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