Ce nouveau manga signé Irono a été publié pour la première fois, entre 2018 et 2021 au Japon, dans le magazine PFantapy. Appartenant à la catégorie des Shōjo, des mangas centrés sur diverses romances, “Le goût des fraises” comprend quatre tomes.
Cette idylle en milieu rural ravira les fans du genre ! Le premier volet sort en France le 8 février chez Kurokawa, tandis que le second est prévu pour le mois d’avril. Entre son humour, ses personnages attachants et son cadre bucolique et gourmand, le manga “Le goût des fraises” ne manque pas d’atouts pour convaincre. La preuve, avec trois bonnes raisons pour vous y plonger.
Découvrir le tome 1 du manga « Le goût des fraises »
Pour les fans de comédies romantiques
Alors que la période de la Saint-Valentin bat son plein, “Le goût des fraises” a le bon goût de nous raconter une histoire d’amour contrariée, entre deux personnages que tout semble opposer. On suit l’histoire de Sarah, une étudiante pleine d’humour et d’entrain, venue aider son grand-père malade à faire tourner son entreprise agricole de fraises. Sur place, elle fait la rencontre de Minori, un homme plutôt renfrogné et mystérieux, qui travaille comme producteur de fraises avec son grand-père. Minori va apprendre les ficelles du métier à la jeune femme.
Les deux protagonistes développent une attirance mutuelle. Durant ce premier tome, ils font tout pour résister à cette idylle naissante, le principal obstacle étant leur écart d’âge – Sarah a 20 ans et Minori 33 ans – mais aussi quelques problèmes de communication qui donnent lieu à maints quiproquos ! Romance et humour sont extrêmement bien dosés dans ce manga qui vous donnera envie de (re)tomber amoureuse !
Pour se donner l’eau à la bouche
Sarah et Minori sont les héros du “Goût des fraises”, mais ils seraient presque éclipsés par les fruits qui les entourent ! Leur idylle se déroule, en effet, au milieu des fraises, et c’est une superbe idée. Elle grandit autour de la dégustation de mets sucrés. Le bourru Minori montre un tout autre visage à Sarah quand les deux se retrouvent à manger un parfait et à siroter un “strawberry squash” ! Minori est, en effet, accro à tout ce qui a trait aux fraises, et c’est évidemment super mignon. Le héros romantique dévoile une facette plus douce à travers sa passion sucrée.
Le titre du manga l’indique : cette romance est placée sous le signe de la gourmandise. Les rendez-vous culinaires se multiplient et leur permettent d’apprendre véritablement à se connaître, à travers leur rapport à la nourriture, un sujet très important au Japon (et en France !). Au cours de leur premier date, Sarah s’avoue à elle-même : “Je suis totalement sous le charme de cet homme à l’air maussade qui se met de la crème de partout en mangeant son dessert.”
Pour découvrir le coup de crayon de la mangaka Irono
Irono est née à Omuta dans la préfecture de Fukuoka, au Japon. Après avoir découvert le manga “Inuyasha” à l’école primaire, elle décide de devenir mangaka, avec la bénédiction de ses parents. Quelques années plus tard, la jeune femme sort diplômée de l’Université Seika de Kyoto, dans la section “manga avec scénario”. Son travail est vite remarqué lors d’un concours de jeunes talents, qu’elle remporte.
Si elle vit aujourd’hui à Tokyo, Irono n’est pas une inconnue en France, où elle s’est rendue en 2017 lors de la Japan Expo, pour promouvoir son premier manga, “The Grim Reaper”, qui appartient au genre de la dark fantasy. Avec “Le goût des fraises”, la mangaka développe la psychologie de ses personnages attachants, et un ton humoristique très plaisant, qui se reflète aussi dans ses illustrations pleines de vie. Irono est donc un talent à suivre, capable d’imaginer des univers très différents et de plaire autant aux amateurs de Shōnen que de Shōjo.
Très présent dans les Shōjo, catégorie de mangas destinée à un jeune public féminin, le trope de l’age gap met généralement en scène un personnage masculin, adulte et à la carrure imposante, et un personnage féminin plus jeune ou mineur, doux et frêle.
Nombre de mangas comprennent des histoires d’amour illicites entre une lycéenne et son professeur. Ce type de représentation, qui relève du fantasme, peut s’avérer problématique dans son message.
Ces histoires ont tendance à perpétuer les stéréotypes de genre, promouvoir les relations d’emprise et à balayer le consentement féminin. Lié à notre société patriarcale, le sujet de la différence d’âge dans la pop culture est ancré dans la culture asiatique, mais aussi occidentale. Des succès comme Twilight, Pretty Little Liars ou House of the Dragon reposent sur des romances “age gap”.
Dans ce genre de romance, il est donc d’autant plus important d’avoir une relation saine établie sur le respect et l’absence de domination entre les personnages. Ce que nombre de mangas réalisent très bien !
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