Le groupe franco-belge Babylon Loveshop ouvrira début décembre un sexshop de 450 mètres carrés. Le supermarché sex positive sera le deuxième plus grand de l’Hexagone, après celui de Roncq – Tourcoing situé dans la zone commerciale AuShopping.
Il s’agit de la 10e boutique de la franchise, et pas des moindres, puisque qu’elle regroupera des milliers de produits et un personnel formé au sein du centre commercial Lens 2.
Une ouverture qui suit le pic de l’usage de sextoys enregistré en France et partout dans le monde suite aux confinements.
Un supermarché du sexe
Le futur magasin du groupe « spécialisé dans l’érotisme et la sexualité positive » accueillera plus de 6000 références de produits – lingerie, accessoires BDSM et érotiques, livres, DVD, jouets sexuels et jeux sensuels en tous genres…
La boutique XXL ouvrira ses portes le premier week-end du mois de décembre. Pour l’occasion, Babylon Loveshop a déclaré que les « 100 premiers visiteurs recevront ce jour-là une love-box gratuite composée de produits mettant en lumière les différents rayons du magasin » et les visiteurs pourront y recevoir un bon d’achat de 10 euros en échange « d’un légume, d’un fruit suggestif ou d’un vieux sextoy. »
Les sexshops, toujours d’actualité ?
Selon une enquête menée par l’Ifop et Dorcel Store, aujourd’hui, le marché du sextoy se porte mieux que jamais :
« Près d’une Française sur deux (49 %) admet en avoir déjà utilisé au moins une fois au cours de sa vie, contre un peu plus d’une sur trois il y a cinq (37% en 2012), 14% en 2009 et à peine 9% il y a dix ans (2007). Alors qu’elle constituait encore une expérience assez rare au début des années 2000, l’utilisation des sextoys s’est donc banalisée en à peine une dizaine d’années, et ceci avec une ampleur aussi spectaculaire dans la gent féminine (49% en 2017, contre 9 % en 2007) que masculine (47% en 2017, contre 10% en 2007). »
Et avec la pandémie, les chiffres sont encore plus impressionnants… Les amateurs et amatrices de sextoys ont jeté leur dévolu en ligne, puisque la plupart d’entre elles et eux font leurs achats sur des sites web dédiés.
Car il n’est pas toujours facile de pousser la porte d’un sexshop en toute sérénité pour y faire son petit shopping coquin. On a souvent peur de se trouver honteux ou honteuse face au regard des autres, en sortant d’une boutique au nom évocateur, le sac débordant de jouets sexuels. Et surtout, on a souvent en tête les vieilles échoppes du quartier de Pigalle aux devantures décrépies. Ça donne pas follement envie.
Malgré cela, les boutiques ne sont pas désertes. Notamment parce que ces dernières ont flairé le tournant, ont fait peau neuve et s’étendent sur des centaines de mètres carrés, comme pour Dorcel, Passage du Désir ou encore le fameux Babylon Loveshop. Le site Encrage Média analyse :
« Des boutiques qui se veulent […] aux antipodes des sex-shops sombres et mal famés d’autrefois afin d’attirer une clientèle plus diversifiée. La vulgarité n’est plus de mise, l’heure est au glamour, au raffinement, aux atmosphères feutrées et rassurantes. »
Et vous, votre sextoy, vous l’achetez discrètement derrière votre ordinateur ou vous vous rendez en boutique ?
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Crédits photos : Babylon Loveshop et Cottonbro (Pexels)
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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