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Santé

Le dépistage de ces infections sexuellement transmissibles bientôt gratuit pour les jeunes

Alors que les certaines infections sexuellement transmissibles (IST) sont en augmentation en Europe, leur dépistage devient gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans, à partir de septembre.

À partir du 1er septembre 2024, les moins de 26 ans pourront se faire dépister gratuitement sans ordonnance dans les laboratoires d’analyses médicales pour ces quatre infections sexuellement transmissibles : l’hépatite B, la syphilis, le chlamydia et la gonorrhée. Le VIH est lui déjà remboursé. Cette mesure est entrée en vigueur par un un arrêté paru au Journal officiel le 8 juillet.

Cette mesure est plus que nécessaire. Les IST augmentent de façon « inquiétante » en Europe, selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) paru en mars 2021. Le centre a souligné une augmentation de 48% pour la gonorrhée, de 34% pour la syphilis et de 16% pour les chlamydiae, entre 2021 et 2022.

Comment se déroulera le dépistage ?

Les moins de 26 ans pourront ainsi se rendre dans un laboratoire d’analyses médicales sans ordonnance. Un questionnaire leur sera remis à leur arrivée avec des questions telles que : « Avez-vous des symptômes d’infections sexuellement transmissibles ? », « Avez-vous eu plus d’un partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois ou souhaitez-vous arrêtez le préservatif avec votre nouveau ou nouvelle partenaire ? », « L’un de vos partenaires a-t-il été testé positif à une ou plusieurs infections sexuellement transmissibles (chlamydia, gonocoque, syphilis) ? ». Des questions porteront également sur le mode de prélèvement souhaité ou sur les pratiques sexuelles. Les réponses à ce questionnaire permettront de déterminer quels sont les « dépistages les plus pertinents et les modalités d’auto-prélèvement les plus adaptées », précise l’arrêté.

En cas de résultats positifs, les résultats seront communiqués au patient « par appel téléphonique ou lors de la venue du patient ». Le patient sera alors orienté vers une structure de soins adaptée pour la prise en charge de médicale des infections sexuellement transmissibles concernées.


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