Une affiche qui a fait polémique, à l'époque.
Date de sortie cinéma : 4 février 1987
Réalisé par : Denys Arcand
Avec : Dominique Michel, Dorothée Berryman, Louise Portal
Titre original : The Decline of the american empireLong-métrage canadien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h35 min
Synopsis
Rémy, Pierre, Claude et Alain, tous professeurs à la faculté d’histoire, préparent un déjeuner hyper beau gosse, pendant que leurs compagnes, Dominique, Louise, Diane et Danielle, se retrouvent au club de musculation esthétique. Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes, et chacun groupe de son côté, aborde le thème du sexe et va de confessions en révélations.
Ces deux conversations simultanées (l’une dans une cuisine, l’autre dans une salle de sport) illustrent le malaise d’une époque qui se ment et l’aspiration de chacun à accéder à un bonheur individuel immédiat, bien souvent bafoué.
5 bonnes raisons de voir ce film
– Il est en québécois, et ça, c’est très drôle.
– Le squelette du film est intéressant : le film ne se passe que dans une seule unité de lieu, mais ce sont les histoires racontées par chaque protagoniste qui donnent l’intrigue.
– Les femmes de ce film arborent de très jolis pulls. Je retiens le pull à manches bouffantes en velours foncé avec des formes géométriques colorées ; je veux le même.
– Ce film est un grand classique du cinéma québécois, mais a aussi connu un succès international. Qu’on ne l’aime ou qu’on ne l’aime pas, il fait partie de cette longue de liste de films qu’il est intéressant d’avoir vu. Parce qu’il est une référence dans le genre, et qu’il fait, immanquablement, réfléchir.
– On en sort forcément étonnés de la façon avec laquelle le sexe pouvait déjà être abordé aussi librement. Les coupes brushing des unes, les chemises des autres, la jolie cuisine, le propre de la salle de sport : un décor policé pour une grosse débandade dans les dialogues. Et ça, c’est drôle.
Une pluie de prix
Le Déclin de l’empire américain a été le premier film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, le 19 mai 1986, au Festival International du Film de Cannes. Il a été accueilli par une ovation debout lors de la première présentation. Le film a ensuite remporté le prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique (Fipresci). L’Assemblée nationale du Québec s’est même fendue d’une « motion de félicitations » à l’endroit de Denys Arcand.
Quelles sont les mad’ qui l’ont déjà vu ? Et qu’en avez-vous pensé ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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