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Parentalité

Typologie des 4 pires parents croisés à la crèche

On a compilé quelques profils de parents qu’on a pu croiser à la crèche, et c’est pas jojo. Faites gaffe, il y a de l’humour et de la mauvaise foi dans cet article, rangez les fourches !

La crèche, cet univers impitoyable. Fréquentée par les parents qui ont la chance d’obtenir le précieux sésame — soit une place pour son enfant dans une structure accueillant d’autres bébés, elle brasse surtout, en plus des maladies infantiles, toute une panoplie de personnalités composée de parents… plus ou moins fréquentables.

C’est ça aussi qui est dingue avec la parentalité : si on peut penser qu’un être humain est relativement sympa et agréable, avec des principes tout à fait honorables, il peut vite se révéler être le pire des cons une fois qu’il a un enfant, et que ce dernier doit être confié à d’autres personnes dont le métier est justement de s’en occuper.

Si vous avez vous-même un enfant placé en crèche ou que vous bossez dans une telle structure, voici un petit florilège des types de parents que l’on peut y rencontrer.

Ceux qui demandent un traitement « spécial »

Fiers parents du petit Pierre-Roger, 187 jours de vie au compteur, ils pensent que ce dernier est la 8e merveille du monde et qu’il est tout bonnement exceptionnel.

Aveuglés par les hormones parentales, ils souhaitent que leur précieux héritier bénéficie des meilleurs soins et de la meilleure attention du monde — parfois au détriment des autres bébés fréquentant la même crèche, mais dont ils se foutent royalement.

Ces parents ne réalisent pas que Pierre-Roger n’est pas le seul môme dont le personnel de crèche doit s’occuper, et font fis des 47 autres petits bouts également parachutés dans cet espace bien trop coloré qui sent constamment la couche sale.

Ils n’hésitent pas à insister, insister, et insister encore pour que le précieux soit nourri exclusivement au lait bio issu du commerce équitable (qu’ils ne veulent pas fournir eux-mêmes), veulent imposer des heures de repas et de siestes (indépendantes de celles des autres enfants), et râlent si le planning qu’ils mettent en place chez eux n’est pas respecté au sein de la collectivité.

D’ailleurs, en parlant de collectivité : ce phénomène est totalement étranger à leurs yeux. Ils ne comprennent pas que leur Pierre-Roger ne soit pas la priorité sur tous les autres bébés, qui ont pourtant l’audace d’être moins éveillés et moins beaux que le leur !

Hors de question que leur lardon se sente lésé — alors qu’en vrai, le lardon en question n’en a rien à carrer et veut juste mâchouiller ses chaussettes toute la journée.

Trois mères avec leur bébé en atelier parental
Image issue de la série Workin’ moms

Ceux qui sont complètement à la ramasse

Ne s’entendant généralement pas trop avec les parents qui demandent un traitement spécial, les parents à la ramasse sont constamment à côté de leur pompe.

Bien évidemment, on ne parle pas ici des parents éclatés de fatigue, en plein ras le bol parental, en dépression du post-partum bien vénère ou même de ceux qui sont encore dans la découverte récente de leur rôle de parents, mais bien de ces chers boulets qu’on connait tous.

On parle de ceux oublient tous les jours de ramener le doudou, la tétine, le formulaire d’inscription pour les vacances, le Doliprane, de changer la couche de l’héritier avant de partir (ou qui zappent carrément d’en mettre une) — et qui, étrangement (non), étaient aussi du genre à débarquer en seconde B du lycée sans leur trousse et leur classeur de maths.

Les parents à la ramasse semblent découvrir la vie en collectivité à la crèche tous les jours et leur rôle de parent tout autant, même après deux ans. Ils sont du genre à se marrer quand ils apprennent que leur petite Daenerys a mordu quatre enfants aujourd’hui, et ne comprennent pas que la directrice de la crèche les engueulent quand ils arrivent une demi-heure après la fermeture sans avoir prévenu de leur retard.

Jamais au courant de ce qui se passe à la crèche, ils ne prennent d’ailleurs pas la peine de lire le panneau d’information pourtant situé en plein milieu de l’entrée principale et gueulent comme des putois parce qu’ils n’étaient pas au courant de la date de la prochaine grève, cette dernière étant pourtant communiquée sur ledit panneau depuis déjà deux semaines.

Vous l’aurez compris, ils sont : fatigants.

Ceux qui nient les microbes

Persuadés qu’ils sont les seuls à bosser dans la vie, ils n’hésitent pas à ramener leur petit Jayson qui a 39 de fièvre et qui vomit toutes les 3 heures…. sans mentionner ces petits détails au personnel de la crèche, bien sûr.

Ne culpabilisant pas une seule seconde d’avoir créé, en conséquent, un cluster de gastro carabinée qui va pourrir la vie de tous les autres parents de la structure, ils ne voient absolument pas où est le problème — ils refont d’ailleurs le même coup à chaque maladie.

Vivant visiblement dans un autre monde, ils n’hésitent pas à balancer un « amusez-vous bien » à celles qui vont s’occuper de leur môme toute la journée, comme si torcher les fesses pleines de diarrhée d’un bébé était une vraie partie de plaisir !

Ceux qui sont flippés des germes

Malheureusement, les parents à tendance hypocondriaque n’ont vraiment pas de chance quand on sait à quel point les crèches peuvent être les pires endroits pour les maladies qui se refilent encore plus vite qu’une MST de Donald Trump.

Pour les parents flippés des microbes, l’Enfer ressemble à ça : la peur, chaque jour, que leur bébé tout mignon tout plein et qui bave ramène une nouvelle maladie transmissible à la maison.

Avant tout : on ne parle évidemment pas parents (ou des parents d’enfants) qui ont des vraies pathologies, des trucs graves, ou une réelle hypocondrie pouvant handicaper le quotidien.

On parle seulement des merdouilles classique, à savoir des maladies infantiles communes et malheureusement banales qui peuvent donner envie de se mettre en boule dans un coin en se balançant d’avant en arrière, priant pour que les microbes se barrent. Les gosses se les refilent, les parents les chopent, c’est le grand cycle de la vie et le plus souvent personne n’en souffre longtemps.

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Moi quand je découvre que ma fille a une gastro alors que j’ai la phobie du vomi

Pour essayer de lutter autant que faire se peut contre l’objet de leur angoisse, les parents flippés des germes essayent de savoir tous les jours si des maladies particulières sont remarquées en ce moment, et n’hésitent que trop peu à réclamer d’inspecter la texture des selles des autres enfants — histoire d’être sûrs qu’une épidémie de gastro n’est pas en train de se développer.

Facilement reconnaissables grâce à leur utilisation à outrance de gel hydralcoolique à chaque fois qu’ils frôlent une poignée de porte, ils et elles évitent autant que possible les contacts entre bébés, refusant carrément les invitations aux goûters d’anniversaire pour limiter les risques.

Ils ne font de mal à personne, en soi, mais ont tendance à stresser tout le monde.

La prochaine fois, on vous parlera des parents qui pensent que les crèches qui font grève ne sont tenues que par des gauchos de merde, de ceux qui demandent à voir les diplômes de tous les auxiliaires, et de ceux qui veulent leur apprendre leur boulot alors qu’ils sont parents depuis six minutes. Bisous !

À lire aussi : Entrepreneuse et place en crèche, l’équation impossible à résoudre

Crédit photo image de une : série Workin’ Moms


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Les Commentaires

4
Avatar de Neverland90
5 septembre 2023 à 00h09
Neverland90
Ça doit être un travail tellement dur.
Chapeau au personnel.
0
Voir les 4 commentaires

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