Ahhhhhhhhhh je sais, je suis sadique. J’aurais pu parler de la robe baby doll, de la blouse ou même de la djellaba mais nan, comme j’ai le sens de l’humour et que j’aime bien provoquer des hauts de cœur en forum, j’ai choisi : le bermuda ! Car oui, il est de retour et non, c’est pas négociable. Cache ta joie.
Un tel article, lorsqu’il arrive dans le paysage, on préfère l’ignorer en se disant qu’il finira par disparaître. Ce fût d’ailleurs assez le cas cet été ; car oui, le bermuda est déjà là et on peut profiter des vacances pour commencer à l’apprivoiser – oui, un peu comme un Berlinois en RTT, parfaitement !
Eté 2008 : Cheap Monday, Ba&Sh, Ba&Sh, Asos, Asos, New Look et Manoush.
A quoi il ressemble ? Non, pas au bermuda de working-girl qu’on portait il y a deux ou trois ans (celui là, il était presque classe) : une coupe un peu taille basse, qui moule les fesses et fini droit, avec revers et souvent dans des tissus masculins, type costume ou plus léger comme le lin… Donc non, désolé, pas celui-là.
Le bermuda de 2008 ressemble plus à celui de Marie-Chantal (taille haute, largeur parachutesque avec des pinces de fait), mais version grungy (en toile épaisse, type jean ou gabardine, sur une silhouette bien ample de préférence). Résultat : un vêtement peu seyant, proche cousin du maxi-short et de la jupe-culotte, qui grossit et qui n’ira définitivement pas à tout le monde. Inégalité des chances, question de silhouette et d’allure…
Hiver 2008 : Pepe Jeans, Comptoir des Cotonniers, NafNaf, Paul & Joe Sister, Comptoir des cotonniers et Diesel.
Soyons claires, le bermuda n’est pas ton ennemi mais il faudra particulièrement l’éviter si tu as les genoux gras ou la cheville pas bien différenciable du reste du mollet… Et si vraiment tu insistes, tu peux un peu tricher en misant sur des chaussettes tirbouchonnées. Attention aussi avec les fortes du haut ou celles qui ont une taille peu marquée : effet sac assuré. Enfin, conseillons à toutes celles qui s’appellent Marie-Charlotte, ou qui portent un serre-tête en velours avec un carré non destructuré de se méfier… Elles frôlent le syndrome versaillais, bermuda premier degré.
Alors oui, depuis quelques saisons, été comme hiver, on en était resté au mini-short et ça allait très bien comme ça. Mais la mode ayant le feu aux fesses, ça change, ça zappe et ça nous sort un nouveau qu’on n’attendait pas (et peut-être même qu’on ne voulait pas) : le bermuquoi ? Le bermuda ! Alors, heureuse ?
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