Publié le 12 novembre 2019
L’autre soir, alors que je regardais The King de David Michôd sur Netflix et que j’admirais Timothée Chalamet à qui même la coupe Chaussée Aux Moines ne fait pas défaut, je me disais que, quand même, les films en costumes d’époque se hissaient en haut du top 5 de mes genres préférés.
Quelle n’est donc pas ma joie de te présenter aujourd’hui Le Bazar de la charité, une nouvelle mini-série française qui revient sur les événements de la nuit du 4 mai 1897 à Paris.
De quoi parle Le Bazar de la charité ?
Une vente de bienfaisance est organisée au Bazar de la charité, un édifice qui accueille de nombreux événements caritatifs.
Mais cette nuit du 4 mai 1897 est marquée par un incendie dévastateur qui tue en quelques minutes plus de 120 personnes, presque exclusivement des femmes… car les hommes se sont enfuis les premiers en les bousculant.
Tu suivras les destins bouleversés de trois femmes touchées par cette nuit meurtrière, Adrienne De Lenverpré, Alice De Jeansin et sa bonne Rose Rivière, et elles devront se battre pour remettre leur vie sur pieds.
Le Bazar de la charité, une mini-série historique sur le destin de trois femmes
TF1 et Netflix s’allient pour réaliser une mini-série centrée sur un fait historique, mais qui suit trois destins aux multiples rebondissements romanesques.
Camille Lou (Jusqu’ici tout va bien
), Julie de Bona (Made in China) et Audrey Fleurot (Engrenages) incarnent les trois survivantes, et partagent l’affiche avec Josiane Balasko, Victor Meutelet (Plan Cœur), Théo Fernandez (Les Tuches) et bien d’autres.
Ce sont des femmes fortes et en avance sur leur temps, elles parlent de divorce, d’émancipation, et dénoncent la lâcheté des hommes pendant l’accident du Bazar.
La violence de la mini-série Le Bazar de la charité
L’intrigue sera concentrée en 8 épisodes de 52 minutes, et la première saison sera aussi la dernière, comme le veut le format de la mini-série.
J’ai l’habitude de voir la bourgeoisie du XIXème siècle représentée avec élégance et raffinement, mais le choc ici fut brutal dans les deux premiers épisodes que j’ai pu voir.
Le premier chapitre décrit l’incendie meurtrier avec des détails et une précision qui font froid dans le dos. Les grandes robes bourgeoises brûlent en même temps que les chairs, et c’est impressionnant.
J’ai ressenti la même panique qu’à la fin de Titanic, face à la perte d’humanité que génèrent les grands mouvements de foule terrorisée.
Le budget important alloué à chaque épisode de la série transparaît dans la qualité des décors et des costumes, notamment du maquillage des grandes brûlées.
L’histoire des trois survivantes est dramatique, mais passionnante à suivre, et soulève les problèmes que rencontraient (et rencontrent toujours parfois) les femmes de l’époque.
J’ai donc hâte de découvrir les six derniers épisodes de cette nouvelle série !
Et toi, lectrice, ça te donne envie de brancher TF1 le 18 novembre ?
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Les Commentaires
TF1 il faut mieux travailler la prochaine fois. Merci