L’Atelier des Dames, c’est d’abord un voyage, au Brésil, une rencontre avec des femmes de pêcheurs, puis la création d’un bijou-fleur en écailles de poisson et enfin, le début d’une belle collaboration. Caroline et Quitterie, les deux créatrices de L’atelier des Dames échangent maintenant depuis deux ans avec ces femmes sur le procédé du commerce équitable.
Les Dames de France ont développé un univers féminin, léger et romantique à partir de leur emblème, la rose, et de matériaux écologiques. Elles dessinent leur collection au gré des saisons – qu’elles déclinent selon des thèmes romantiques, vintage ou rock – et envoient leurs modèles aux Dames de l’autre bout du monde. En matière de couleurs, elles prêtent toujours beaucoup d’attention aux tendances du prêt-à-porter féminin, plus simple et plus pratique pour accessoiriser ses tenues.
Les créatrices ont trouvé un ingénieux système de complémentarité et de pérennisation avec ces femmes du Brésil. L’activité de la marque a permis d’ouvrir sur place une école de formation au bijou en écailles. Si au départ elle n’en comptait que quatre, aujourd’hui ce sont dix femmes employées à plein temps qui partagent le 3/4 de leur temps à la réalisation des fleurs et le dernier, à former de nouvelles apprenties.
Les deux amies réceptionnent donc les précieuses écailles montées pour faire tout le chaînage et l’ajout de détails. Les bijoux se déclinent alors en jolis sautoirs, headband, boucles d’oreilles et bagues diverses et variées.
Le plus étonnant, c’est cet aspect délicat et, a-priori, très fragile des écailles qui ne le sont en vérité pas du tout. Pour avoir tester (ce qui est revenu à : presser, aplatir, cogner, griffer), ces petites choses sont ultra-résistantes.
Quitterie et Caroline sur le salon Who’s Next 2010
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