Il y a certains créateurs dont le seul nom, apposé à un projet, suffit à ce qu’on s’y intéresse. C’est évidemment le cas d’Edgar Wright, réalisateur, scénariste et producteur britannique dont chacune des comédies atypiques jouit d’un succès aussi bien critique que public.
Last Night in Soho, le nouveau thriller d’Edgar Wright
Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Le dernier pub avant la fin du monde, Scott Pilgrim et Baby Driver ont été acclamés pour leur scénario oscillant souvent entre thriller et comédie, leur rythme bien à eux et le jeu des acteurs — qui, pour les trois premiers films cités, sont les mêmes, à savoir surtout Simon Pegg et Nick Frost.
Des années après les films qui l’ont rapidement érigé en maître de l’humour décalé, Edgar Wright s’en revient aujourd’hui avec une fiction radicalement différente des précédentes, dont les têtes d’affiches sont principalement féminines.
La superbe bande-annonce de Last Night in Soho introduit deux actrices brillantes
Ce sont cette fois-ci Thomasin McKenzie, vue dans Jojo Rabbit et Leave No Trace, ainsi qu’Anya Taylor-Joy dont on ne présente plus le parcours exceptionnel, des films d’auteur indé aux énormes productions américaines en passant par la série Netflix à succès Le Jeu de la dame, qui emmèneront le thriller léché d’Edgar Wright.
Last Night in Soho met en scène l’histoire d’Eloise, alias Ellie, passionnée de mode et de design, qui parvient lors d’un rêve à faire un bond dans le passé jusqu’à atterrir dans les années 60 où elle rencontre une star en devenir.
Mais le Londres des années 60 est bien cruel, et Ellie est rapidement témoin du meurtre sordide de sa nouvelle idole… Entre présent et passé, elle doit découvrir ce qui est arrivé cette nuit-là et arrêter le meurtrier de celle qu’elle rencontre la nuit, dans ses rêves.
Tout droit sorti de l’imagination de son créateur, Last Night in Soho a été projeté à la Mostra de Venise, hors-compétition, où il a fait sensation ! Nos compères du magazine cinéma Ecran Large ont pu assister à cette projection vénitienne et sont dithyrambiques :
« Avec une maestria dingue et une myriade de plans-séquences ingénieux, jouant avec les miroirs, les espaces, les portes, les ombres, les regards (cette danse à deux, mais trois visages)… le Britannique impressionne à chaque instant. Jamais il n’a été aussi habile avec une caméra. »
Une maestria dont on pourra attester dès le 27 octobre au cinéma !
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