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Aaaaah, Noël ! Ses lumières, ses traditions, ses beaux sapins rois des forêts, ses papiers cadeaux kitschounets, et… ses -8000°C.
Personnellement, Noël c’est surtout pour moi l’occasion de m’en jeter quelques-uns derrière la cravate au détour d’un marché et d’avaler mille délices.
Mais pas seulement.
Comme le veut la tradition instaurée par ma mère depuis bien 15 ans, le 25 décembre, je mate tous les films et téléfilms de Noël possibles et imaginables.
Cette année d’ailleurs, Noël débarque tôt au cinéma, le 27 novembre pour être précise, jour de la sortie du très joli Last Christmas.
Last Christmas, de quoi ça parle ?
Kate enchaîne les relations amoureuses légères, squatte chez des potes et arrive tout le temps en retard à la boutique d’objets de Noël dans laquelle elle travaille toute l’année.
Ses relations avec sa sœur sont tendues, elle n’a de cesse de décevoir ses amis et sa boss, qui lui reproche de ne plus être la personne investie qu’elle avait embauchée.
Bref, Kate ne donne pas dans l’extrême stabilité et traîne mollement ses chaussons de lutin et ses déceptions dans un Londres pourtant lumineux, qui se prépare pour Noël.
C’est par hasard qu’elle fait la rencontre de Tom, un jeune homme altruiste et humaniste qui pose un regard différent du sien sur la capitale anglaise et le quotidien.
Tom voit tout de suite en Kate ce qu’elle ne parvient plus à voir elle-même. Il lui donne l’opportunité de se considérer avec plus de bienveillance, d’amour et d’indulgence.
À son contact, Kate évolue, s’intéresse à nouveau aux autres et explore ses paradoxes.
Leur idylle, bien qu’imprévue, se révèle salutaire pour la jeune femme…
Last Christmas met du baume au cœur
J’en ai soupé des films de Noël, et j’en soupe toujours avec pas mal de bonheur, mais il faut admettre que les Love Actually et autres The Holiday commencent à manquer de modernité…
Je les trouve dépourvus des enjeux sociaux qui agitent notre monde d’aujourd’hui.
C’est là que Last Christmas, de Paul Feig, tape fort, en dépoussiérant clairement le genre.
Pour commencer, notre héroïne n’a pas fait la paix avec ses angoisses, ses doutes et ses envies. Elle erre dans la vie comme elle erre dans la ville.
En cela, Kate est une héroïne de la vraie vie, une héroïne imparfaite et flippée qui avance dans l’existence à tâtons.
On est loin des A Christmas Prince
et autres fictions peu réalistes.
Ensuite, l’objectif de Kate n’est pas de se caser à tout prix avec le prince charmant ni de réaliser un repas de Noël parfait.
La jeune femme a d’autres chats à fouetter comme : apprendre à gérer sa vie d’adulte, déjà bien entamée.
Sa romance naissante avec l’humaniste Tom n’a rien de cliché, et les deux amis s’aident à se (re)construire l’un l’autre en faisant face aux vrais défis du quotidien.
Last Christmas modernise le traditionnel film de Noël en collant davantage à la réalité de tout un chacun et aborde plusieurs sujets sociaux comme l’immigration, la précarité…
Et d’autres encore que je ne peux pas te dévoiler sans risquer te spoiler le film.
Car en plus d’appliquer une sacrée couche de baume à nos cœurs glacés par l’hiver, Last Christmas est plein de rebondissements, de twists même !
Ceux-ci en font un film fouillé et intelligemment co-écrit par Emma Thompson (qui joue également) et Bryony Kimmings.
Last Christmas, un casting lumineux
L’autre gros atout de Last Christmas, c’est sans aucun doute son casting, composé d’Emilia Clarke (Game of Thrones), Henry Golding (Crazy Rich Asians), Michelle Yeoh (Tigre et Dragon), et Emma Thompson (Years and Years, meilleure série de l’année selon moi).
Emilia Clarke et Henry Golding forment un duo radieux, qui réconcilierait le plus radical des anti-Noël avec les fêtes de fin d’année.
Leur complicité saute aux yeux et leur énergie ultra-positive est contagieuse, au point qu’il est difficile de ne pas avoir envie de reprendre une tasse de Last Christmas directement en sortant du cinéma.
Le reste du casting est à l’image de ce binôme : solaire, même dans un Londres pluvieux.
Que dire de plus sur ce film décidément feel good et ancré dans son temps, si ce n’est qu’en plus il ponctue son intrigue de morceaux de Georges Michael !
Autant te dire qu’en sortant du cinéma, le 27 novembre, tu n’auras qu’une envie : chanter pour toujours Last Christmas, I gave you my heart…
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