L’affaire, qui remonte à 2017, avait donné des cauchemars à de nombreux parents. Plusieurs dizaines de nourrissons, 37 au total, avaient été victimes de salmonellose, et atteints d’intoxications alimentaires liées à la consommation de lait en poudre produit par l’usine Lactalis de Craon, en Mayenne.
Selon L’Informé, Lactalis réclame aujourd’hui en justice plus d’un milliard d’euros au laboratoire Eurofins qui, selon l’entreprise, n’avait pas détecté la présence de salmonelles dans le produit, et n’avait pas correctement mené ses analyses.
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Selon le site spécialisé, Lactalis a déposé fin mars une assignation au tribunal de commerce de Paris. Cette procédure vise deux filiales du laboratoire Eurofins, dont une basée au nord de Nantes, qui est le plus le plus grand des laboratoires français du groupe pour les tests microbiologiques, qui analyse chaque année plusieurs centaines de milliers d’échantillons et réalise des projets de développement de méthodes et de R&D. Elle vise également leurs assureurs, XL Insurance et HDI Global.
Dans l’assignation à laquelle L’Informé a eu accès, Lactalis estime que les deux filiales d’Eurofins sont « responsables du dommage subi (par Lactalis) consécutif à l’absence de détection par ces dernières de la contamination des produits à salmonella agona ».
Dans une procédure séparée, Lactalis a été mis en examen en février, notamment pour tromperie aggravée et blessures involontaires. Cinq ans après le scandale, les mesures sanitaires n’étaient toujours pas appliquées.
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