Live now
Live now
Masquer
Source : Instagram Judith Godreche
Société

« Laissez ma fille tranquille » : Judith Godrèche défend sa fille Tess Barthélémy, victime de slut-shaming à Cannes

À l’affiche du court-métrage « Moi aussi », réalisé par sa mère Judith Godrèche, Tess Barthélemy a monté les marches du festival de Cannes. Mais sa tenue a provoqué un déferlement de commentaires haineux.

Une demande claire, net, et précise. Alors que le 15 mai dernier, Tess Barthélemy, fille de Judith Godrèche, a monté les marches du Festival de Cannes aux côtés de sa mère, à l’occasion de la projection de Moi aussi, la jeune fille de 19 ans a été la cible de nombreux commentaires sur sa tenue.

Sur le tapis rouge, Tess Barthélémy portait longue robe noire, composée d’un dos nu et d’un décolleté plongeant jusqu’au bassin.

Il n’en aura pas fallu plus pour que des internautes critiquent sa tenue, usant de commentaires remplis de slut-shaming. Pour rappel, ce concept consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel en lien avec ses pratiques, son nombre de partenaires, ou encore ses vêtements jugés comme « provocants », participant alors à la culture du viol.

« Cessez de juger – encourager – inciter – promouvoir la culture du viol »

Face à cette avalanche de commentaires, Judith Godrèche a décidé de contre-attaquer. « Laissez ma fille tranquille », a-t-elle martelé sur son compte Instagram. Ne défendant pas seulement sa fille, elle continue : « Et toutes les filles, et toutes les femmes, couvertes ou court-vêtues, cis ou trans ».

« Cessez de juger – encourager – inciter – promouvoir la culture du viol. Cette misogynie tourne en rond. Un jour ou l’autre, nous ne serons que de la poussière d’étoiles. Il est encore temps d’échanger les grimaces pour des sourires », a-t-elle imploré, soulignant que « la bienveillance n’est pas un échec. »

Des commentaires d’autant plus malvenus que le court-métrage de Judith Godrèche, pour lequel Tess Barthelemy a monté les marches du festival de Cannes, met en lumière le combat de nombreuses victimes de violences sexistes et sexuelles, à travers des milliers de témoignages recueillis ces derniers mois.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

4
Avatar de Mellys
22 mai 2024 à 21h05
Mellys
Je ne comprends pas non plus. Elle a un décolleté plongeant, mais on ne voit rien. En dehors de ce décolleté la robe est même très couvrante. En comparaison avec certaines tenues de Cannes ces derniers jours, elle est même plutôt sage.
Je ne peux également qu'y voir une attaque contre Judith Godrech, son film et son combat.
8
Voir les 4 commentaires

Plus de contenus Société

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T164414.844
Société

« Je n’ai pas porté plainte parce qu’il y a des enfants en jeu » : Jade, victime d’exploitation domestique à 17 ans

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

La société s'écrit au féminin