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Culture

Ladybeard, cosplayeur, chanteur de metal, pin-up et catcheur (une personne formidable, quoi)

Ladybeard se fait des couettes, met des jupes, chante du metal, monte sur les rings de catch, maîtrise les moues de pin-up et, bon, qu’est-ce qu’on peut demander de plus à la vie ?

Parfois, la vie est un peu tristoune. Il fait gris dehors, ou alors on se cogne le petit orteil en se levant, ou bien le chat a vomi sur le tapis. Et dans ces moments-là, vous savez sur quoi on peut compter ? Sur l’Internet.

C’est l’Internet qui m’a présenté Ladybeard.

Ladybeard vit au Japon et a une vie… à facettes, on va dire. Comme les boules (le sien, de boule, étant tout à fait correct, ça se goupille bien). Il fait du cosplay, chante du metal, porte la jupette d’écolière comme personne, pose façon pin-up dans un sulfureux DVD, critique parfois des films en vidéo, se produit sur scène et lors d’évènements… Ah, oui : il fait du catch aussi.

Il a récemment cosplayé Chun-Li (Street Fighter), lors du Comiket 2015 — pour Comic Market, la plus grande convention manga & anime du monde, qui se déroule assez logiquement à Tokyo. Maîtrisant à la perfection les codes du kawaii qu’on retrouve généralement chez les femmes, Ladybeard est tout en mimiques mignonnes, mascara au poil, trait d’eye-liner rose sur la paupière et regards mutins par en-dessous.

C’est juste fantastique.

Et n’allez pas croire que je me moque ! Je suis fascinée, surtout. Je suis fascinée par les gens qui vivent leur(s) passion(s) à ce point-là, à 2000%, et Ladybeard est tellement doué : impossible de ne pas déborder de respect. C’est d’ailleurs pour ça que je lui consacre tout un article alors qu’on vous a parlé récemment de son groupe Ladybaby, qui a lancé le « kawaiicore ».

Je suis une petite fille japonaise de cinq ans qui, mystérieusement, vient d’Australie et ressemble à un Australien adulte.

J’ai cherché des infos sur Ladybeard mais c’est un peu compliqué. On sait, grâce à son interview par Forbes

— excusez du peu — qu’il vient d’Australie et a vécu à Hong Kong, où il a appris le catch (en robe lolita, bien sûr), avant de s’installer au Japon en 2011. Par contre, à la question « quel âge avez-vous ? », il répond :

« J’ai cinq ans. Je suis une petite fille japonaise de cinq ans qui, mystérieusement, vient d’Australie et ressemble à un Australien adulte. Mais Ladybeard a cinq ans. »

Mystère, boule de gommes et cœur avec les doigts, donc.

ladybeard-heart

Naoko Tachibana est la manager de Ladybeard et la photographe de travestis n°1 au Japon — c’est pour ça qu’elle a pris le jeune homme sous son aile. Elle s’occupe également du maquillage, de la coiffure, et possède de nombreux vêtements kawaii adaptés à la carrure masculine ! C’est elle qui l’a lancé dans les photoshoots façon pin-up, et elle a eu du flair : le premier livre de photos de Ladybeard s’est écoulé à 1500 exemplaires.

Bonne nouvelle : la famille de Ladybeard, pourtant « plutôt traditionnelle », le soutient totalement dans sa si chouette vie. Sa sœur est fan, son frère était encore plus enthousiaste quand le projet Ladybaby se formait et ses parents l’ont toujours suivi dans ses choix. Par contre, niveau couple…

« J’ai cinq ans donc il n’y a pas de romance dans ma vie »

ladybeard-hug

Pas de romance mais beaucoup d’amour.

Alors voilà, Ladybeard, c’est lui, et moi, son existence me rend heureuse. Vous pouvez le suivre sur Twitter, sur Facebook, jeter un œil à son site officiel, et surtout mettre cet article dans vos favoris pour les jours de coups de mou !


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Les Commentaires

7
Avatar de Charlie-Culotte
29 décembre 2015 à 23h12
Charlie-Culotte
Voici l'effet que me fait ce mec:

Je le trouve génial, mignon et crédible à la fois ! (en même temps avec mon avatar pouvait-on faire autrement ? :cretin
1
Voir les 7 commentaires

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