Depuis toujours, les divas rivalisent d’imagination en ce qui concerne les requêtes et contraintes étranges qu’elles imposent à leur entourage. On se souvient par exemple de Britney et de sa ligne privée installée dans sa loge, et de l’amende de 5000 $ qu’elle faisait payer si par malheur elle recevait un appel non autorisé, ou encore de Mariah Carey qui demandait à un hôtel de dérouler un tapis rouge et deux rangées de bougies blanches pour son arrivée à 2 heures du matin (quoiqu’il s’agisse là d’une anecdote toute gentillette, vu que Mariah est connue pour être peut-être la célébrité la plus exigeante).
Et voilà maintenant qu’on apprend que Lady Gaga a elle aussi certaines exigences, dont une en particulier qui concerne ses danseurs. Lorsqu’ils sont en tournée, ils ont interdiction formelle de forniquer pendant toute la durée de l’aventure, car Lady Gaga exige qu’ils lui fassent « l’amour sur scène », et que le résultat ne peut être réaliste s’ils se dépensent en dehors des heures de travail. Et mieux vaut ne pas tenter de contourner la règle : Lady Gaga n’apprécie pas qu’on lui désobéisse, et ceux qui auront l’audace de faire des folies de leur corps ne seront plus jamais amenés à danser à ses côtés.
Pour la chanteuse, le sexe est une perte d’énergie énorme, et elle exige que ses danseurs se donnent à 100% sur scène, alors entre avoir une vie sexuelle active ou danser pour Lady Gaga, il faut choisir.
D’ailleurs, Lady Gaga elle-même prône l’abstinence et la retenue, malgré des chorégraphies très explicites, et des polémiques de tous les niveaux concernant sa sexualité. Comme par exemple cette affaire d’hermaphrodisme qui faisait jaser le monde avant l’apparition du clip Telephone dans lequel l’une des figurantes dit « je t’avais dit qu’elle n’avait pas de b*** » lorsque Gaga expose une fois de plus son entrejambe.
A l’entendre, elle semble sincèrement s’amuser de cette rumeur :
« J’adore la rumeur selon laquelle j’aurais un pénis. Elle me fascine. A vrai dire, le fait que cette rumeur circule me fait encore plus aimer mes fans, parce que 17 000 d’entre eux viennent tous les soirs me voir sur scène et se fichent de savoir si je suis un homme, une femme, un hermaphrodite, gay, hétéro, transgenre ou transsexuelle. Ils s’en fichent ! Ils sont là pour la musique et la liberté. C’est ma plus grande réussite, d’avoir pu inciter des jeunes à rejeter tout ce que la société leur a définit comme étant mauvais. La culture gay est à l’origine de ce que je suis et je me battrai pour les femmes et pour la communauté gay jusqu’à ma mort ».
Amen.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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Sur ce beau HS, je sors.