En partenariat avec Condor Distribution (notre Manifeste) Publié le 21 décembre 2018
Tu le sais peut-être si tu lis souvent cette rubrique : le festival du film de Sundance est de loin mon préféré.
La vie comme elle vient, présenté à Sundance
Chaque année, j’attends sa sélection avec impatience, persuadée qu’elle sera une nouvelle fois éclectique et passionnante.
Véritable vivier à merveilles, le festival de Sundance est l’un des plus gros festivals de cinéma indépendant, et fait la part belle à la créativité, la poésie.
Sache d’ailleurs que certaines des pépites révélées par Sundance sont disponibles sur la plateforme Netflix, comme Swiss Army Man, auréolé du prix de la mise en scène, en 2016.
Et cette année, parmi une foule de propositions, j’ai retenu le très sensible Leave no Trace (hors compétition) de Debra Granik mais aussi et surtout La vie comme elle vient, qui a su taper en plein dans mon cœur.
La vie comme elle vient, de quoi ça parle ?
C’est l’histoire d’Irène, une mère de famille de quatre enfants, tous des garçons.
Son mari est fantasque, sa sœur est à deux doigts de la rupture nerveuse, et c’est elle qui gère le tout, d’une main de maîtresse.
Un jour, son aîné de 17 ans est recruté par une équipe de handball et doit donc partir en Europe, commencer sa carrière.
Une nouvelle qui bouleverse Irène, dont l’équilibre familial est désormais chamboulé…
La vie comme elle vient, un film sur l’amour inconditionnel
Ce film de Gustavo Pizzi, un réalisateur brésilien, a tapé pile poil dans mes goûts.
Si l’horreur est mon genre préféré pour sa complexité, sa dimension métaphorique et sociale, et ses enjeux, j’aime aussi follement les histoires de famille.
La mienne est d’ailleurs chère à mon cœur, et surtout ma mère, cheffe de notre petit clan. C’est la femme de ma vie et ça n’est un secret pour personne : ni mes amis, ni le reste de ma famille ni même mes collègues.
Elle est celle qui gère toutes les crises, répare tous les cœurs et aime sans compter.
Pour ma mère, j’ai une admiration sans bornes et sans failles, qui ne peut trouver aucun obstacle.
Alors La vie comme elle vient a forcément touché ma corde sensible. Car avant toute chose, ce joli film dépeint l’amour inconditionnel que porte Irène à sa tribu.
- Comment laisser partir loin de nous un enfant qu’on a élevé pendant 17 ans ?
- Que reste-t-il après le départ de ceux qu’on aime ?
- Comment gérer l’absence ?
Autant de questions et encore bien d’autres qui sont abordées avec une justesse touchante par Gustavo Pizzi.
La vie comme elle vient, un casting parfait
N’étant que très peu calée en cinéma brésilien, je ne connaissais aucun des acteurs principaux.
J’adore partir vierge de tout a priori sur des comédiens, en ne sachant rien de leur filmographie. Et là, ils ont été de vraies découvertes.
Tous habités, Karine Teles, Adriana Esteves, César Troncoso délivrent un jeu sans fautes avec une telle sincérité qu’il est difficile de croire qu’il n’y a pas un peu d’eux dans ces personnages.
D’ailleurs il est amusant et significatif de noter que l’actrice principale et le réalisateur, qui ont écrit le scénario ensemble étaient mari et femme à l’époque, et que les deux jumeaux dans le film sont leurs vrais enfants.
Ceci explique cela !
Cette anecdote confère à La vie comme elle vient un vrai statut de leader dans mon cœur !
Si tu veux toi aussi fondre pour cette comédie toute tendre, fonce au cinéma dès le 26 décembre !
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