Lorsqu’il est question de beauté, certaines auront tendance à écouter leur instinct et d’autres préfèreront utiliser des méthodes testées et approuvées par des pros. Pour ces dernières, la maquilleuse de stars Lisa Eldridge a donné, il y a quelques temps déjà, l’une des techniques qu’elle utilise régulièrement sur ses clientes les plus connues afin d’obtenir une base lisse, rosée et pleine de glow. Son nom est simple : le patchworking.
Le concept ? Cartographier le visage afin de définir quel produit doit être appliqué en fonction des besoins spécifiques de chaque zone. Sérum, crème hydratante, primer, fond de teint, correcteur, poudre… Tous les soins sont rigoureusement appliqués et parfaitement mélangés les uns aux autres afin d’obtenir un résultat sur-mesure et uniforme sans effet « poupée de cire ».
Mais pourquoi adopter une telle technique ? Eh bien Lisa Eldridge a une réponse très simple à cette question : « La peau a des zones plus sèches que d’autres et plus grasses que d’autres, donc la technique du patchworking signifie que tous les besoins sont satisfaits ».
Le patchworking, c’est pour qui ?
C’est facile, le patchworking, c’est pour toutes les personnes qui ont un peu de temps devant elles et souhaitent obtenir une jolie peau en misant sur les bons soins appliqués aux bons endroits. « Le patchwork est parfait pour tous les types de peau, car il s’agit de placer judicieusement des produits conçus pour fonctionner avec votre teint, plutôt que contre lui », explique la maquilleuse Esther Edeme à Glamour Uk. Elle poursuit :
« Si vous avez une peau très sèche qui a tendance à absorber l’éclat, l’application de soins de la peau hydratants et clarifiants et de fonds de teint aux textures fluides sur les zones sèches complétera votre teint plus qu’un hydratant et une base unique qui peuvent trop assécher votre sébum et voler votre luminosité naturelle. »
Si vous avez la peau plutôt grasse, en revanche, des crèmes et sérums de type gel sont conseillés. Ils remplaceront les hydratants lourds qui laisseront votre peau brillante (mais pas forcément mieux hydratée) et vos pores apparents. L’utilisation d’une crème matifiante, sur les zones les plus sujettes à l’excès de sébum (comme le front, le nez et le menton) peut être une bonne idée. Enfin, Lisa Eldridge conseille d’appliquer un fond de teint à l’extrait de bambou pour réguler le sébum et n’hésite pas à poudrer l’épiderme en dernière touche.
Une technique efficace qui demande du temps
Bien que la technique de Lisa Eldridge montre des effets plus que concluant sur la peau, sa technique a quand même un défaut majeur : elle prend un certain temps ! Déjà pour établir quelle est la routine qui convient le mieux à sa peau mais aussi pour appliquer, étape par étape les différents produits qui pourront vous permettre d’obtenir un épiderme à la fois beau et éclatant. En revanche, une fois que cette routine commence à rentrer dans vos habitudes, elle peut être effectuée en quelques minutes seulement ! Mais les débuts restent un peu longs, il faut l’admettre.
Le patchworking = le layering ?
Eh bien non, ce sont deux techniques très différentes l’une de l’autre. Si le layering repose uniquement sur l’accumulation des couches de soins sans distinction de zones et de besoins, le patchworking est davantage ciblé, ce qui fait sa force. Avec cette dernière méthode, vous n’encourrez pas le risque « d’étouffer » la peau et appliquez simplement les bons produits aux bons endroits. Une différence plutôt majeure, surtout lorsqu’on a un épiderme plutôt mixte, qui gagne à ce qu’on utilise des soins distincts en fonction des zones du visage.
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Crédits de l’image de une : @cottonbro.
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