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Culture

La Reine du Sud : une ancienne icône du narcotrafic accuse Netflix d’utilisation abusive de son image

Ancienne icône du narcotrafic mexicain, Sandra Avila accuse Netflix d’utilisation abusive de son image dans la série à succès « La Reine du Sud ».

Décidément, les pratiques de Netflix semblent mécontenter un peu partout dans le monde. Après la polémique autour de Dahmer, c’est au tour de la série La Reine du Sud de relancer le débat sur la représentation de personnes ayant réellement existé.

La Reine du Sud, biographie de Sandra Avila ?

Ancienne opératrice financière d’un puissant cartel mexicain aujourd’hui âgée de 60 ans, Sandra Avila compte attaquer Netflix en justice pour utilisation abusive de son image dans La Reine du Sud. La série à succès raconte l’ascension d’une reine du narcotrafic et est adaptée du best-seller éponyme d’Arturo Pérez-Reverte, écrivain espagnol ayant lui-même nié s’être inspiré de la vie de l’ancienne opératrice financière.

Netflix n’est pas seul dans le viseur d’Avila : en 2011, La Reine du Sud était disponible sur la chaîne américaine hispanophone Telemundo. En 2019, cette dernière aurait diffusé les images de l’arrestation de Sandra Avila, enfermée huit ans en 2007 pour blanchiment d’argent et association de malfaiteurs. De quoi rendre particulièrement floue la distinction pour le public entre la sexagénaire et le personnage de Teresa Mendoza, héroïne de la série…

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© Telemundo Nationale

Netflix régulièrement poursuivi pour ses narco-séries

Dans une interview sur la chaîne de télévision Milenio TV datant du 28 août, l’avocat de Sandra Avila a annoncé que sa cliente porterait plainte car son « image est directement affectée […] en étant présentée comme une narcotrafiquante. » Selon M. Razo Reyese, le « dédommagement » de sa cliente pourrait s’élever « jusqu’à 40 % des bénéfices » engrangés par la série.

Ce n’est pas la première fois qu’une série sur le narcotrafic fait l’objet de ce genre de réclamations. En 2017, Roberto De Jesús Escobar avait réclamé 1 milliard de dollars à Netflix pour avoir utilisé le nom de son célèbre frère. Il avait toutefois fini par retirer sa plainte. En 2018, l’écrivaine et ancienne compagne de Pablo Escobar, Virginia Vallejo, avait à son tour attaqué la plateforme en justice pour « plagiat » de son livre dans la célèbre série Narcos.

À lire aussi : « Ils gagnent de l’argent avec cette tragédie » : la sœur d’une victime de Dahmer dénonce Netflix

Crédit de l’image à la Une : © Telemundo Nationale


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Les Commentaires

3
Avatar de jorda
20 octobre 2022 à 22h10
jorda
Effectivement, aucune pitié pour des gens comme ça... Elle a récolté ce qu'elle a semé. Qu'elle assume. En espérant qu'elle n'aura pas gain de cause.
2
Voir les 3 commentaires

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