Live now
Live now
Masquer
Copie de Template Images de une Horizontale Soldes Hiver 2023-2
Bien-être

La procrastination du sommeil : le nouveau mal de notre temps qui aura raison de notre énergie ?

Vous vous sentez fatigué, mais n’allez pas dormir pour profiter d’un dernier épisode de votre série préférée ou d’un moment privilégié avec vos enfants ou la personne qui partage votre vie ? Ce syndrome a un nom : la procrastination du sommeil.

Si le syndrome de la procrastination du sommeil ou encore du « revenge bedtime procrastination » en anglais commence à vraiment faire parler de lui ces dernières années, c’est en 2014 que des scientifiques de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas ont commencé à s’y intéresser.

Leur étude apparaît aujourd’hui dans la revue Frontiers in Psychology. L’idée derrière cette investigation ? Comprendre pour quelle raison nous repoussons constamment notre sommeil, même lorsque nos yeux semblent si lourds qu’ils se ferment tout seuls. 

Comment savoir si on a « syndrome » de la procrastination du sommeil ?

Selon les scientifiques, il est très facile d’évaluer si une personne souffre de ce « syndrome » en fonction de trois principaux critères :

  • Si la personne retarde volontairement l’heure d’aller se coucher.
  • Si elle ne dispose d’aucune raison valable de rester éveillé(e) plus tard. 
  • Si elle a conscience que retarder son heure de coucher va amputer son temps de sommeil  mais qu’elle continue malgré tout et accumule ainsi de la fatigue.

Mais une question se pose : pourquoi retarder son temps de sommeil quand on peut tout simplement aller se coucher à et profiter d’une bonne nuit réparatrice ? 

pexels-freestocksorg-14756354

Un problème générationnel lié à la frustration

Lorsqu’on a passé l’intégralité de la journée au travail, aller dormir tôt peut sembler frustrant pour certains. Et c’est pour cette raison précise que ces personnes décident de repousser l’heure du coucher pour pouvoir profiter davantage de leur soirée. C’est en tout cas ce qu’a analysé Carla Valette, interne en médecine, aux 2.7 millions d’abonnés sur TikTok :

« Après une grosse journée de travail, il vous reste très peu de temps libre et ça peut être extrêmement frustrant. Alors ce que vous faites, c’est que vous veillez le plus tard possible en faisant quelque chose que vous aimez, tout ça pour vous venger de votre journée de travail qui a accaparé tout votre temps »

Elle poursuit :

« Le fait d’aller dormir signifie que la journée est bel et bien terminée et parfois, on ne va pas se coucher pour retarder le fait d’être à demain »

Car oui, le stress du lendemain, de certains évènements au travail ou encore l’angoisse des examens peut nous donner envie de repousser l’heure fatidique du coucher.

Les personnes les plus à risque de tomber dans ce piège ? Les femmes et les étudiants… Deux catégories de population qui ont tendance à souffrir le plus d’un rythme de vie stressant et dense… De quoi donner à réfléchir…


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

1
Avatar de DamePatience
15 février 2024 à 23h02
DamePatience
C'est vrai que des fois, quand on passe une bonne soirée, que ce soit avec des gens ou en lisant un bon bouquin / matant une série / jouant à un jeu, hé ben ça fait cric de s'arrêter pour aller se coucher, on aimerait bien profiter davantage.
Après, on n'est pas tous égaux face au sommeil. Entre ceux qui peuvent se contenter de 6h de sommeil et ceux qui ont besoin de 8h voire plus, ceux qui s'endorment dès qu'ils posent la tête sur l'oreiller et ceux qui, peu importent l'heure et la fatigue, vont garder les yeux ouverts pendant plus d'une heure...
Contenu caché du spoiler.
6
Réagir sur le forum

Plus de contenus Bien-être

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Source : Renphotos / Getty Images Signature
Vie quotidienne

« J’ai commencé à ressentir des sensations étranges, comme si quelqu’un me frôlait » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 2

Source : Fotokita / Getty Images
Vie quotidienne

« Je sentais continuellement une présence oppressante chez moi » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 1

6
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

[Image de une] Horizontale (21)
Lifestyle

5 raisons d’oser passer aux culottes de règles Vania en cette rentrée 2024 

Anna Shvet / Pexels
Règlement de comptes

Rose, 2 356 € mensuels : « J’économise 2 000 € chaque mois »

84
Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

[Site web] Visuel vertical Édito
Bien-être

Chaleur estivale et apéros : comment boire sans dépasser les limites grâce au ‘Half and Half’

3

La vie s'écrit au féminin