Laureen n’a jamais pensé à devenir comédienne, et encore moins instafamous…
Mais à 24 ans, la francilienne réunit sur son compte près de 150 000 followers, accro à ses vidéos drôles et ses imitations de folie.
Comment Laureen est devenue la pote gênante
Au téléphone, Laureen me confie :
« Dans la vie quotidienne je suis plutôt calme, réservée… »
Mais avec ses amies ou devant la caméra, son grain de folie refait vite surface.
« J’adore faire des imitations, je peux partir en sketch à l’improviste.
J’ai fait beaucoup de danse orientale et indienne dans lesquelles il faut exprimer des émotions, incarner un personnage. J’adore pouvoir être quelqu’un d’autre le temps d’une vidéo. »
Créative depuis toujours, elle s’est d’abord lancé dans des études de publicité avant de se réorienter vers la communication digitale.
En alternance, Laureen se plait dans son domaine mais il lui manque « un truc un peu foufou ».
Alors en 2017, elle commence à faire des vidéos sur Snapchat.
« Je racontais ma vie, j’étais suivie par 15 pèlerins, mais ils étaient hyper enthousiastes ! Pour moi, c’était juste une manière de me lâcher, une échappatoire. »
Un jour, elle envoie l’une de ces vidéos à Juliette de Coucoulesgirls qui l’encourage à continuer :
« Ça l’a fait rire, elle a partagé mon Snap et des milliers de personnes ont commencé à me suivre.
Ensuite, j’ai eu envie de parler d’écologie, de sujets un peu plus sérieux mais toujours de manière légère et décalée. Alors j’ai créé un compte Insta début 2018. »
Depuis, elle devenue la pote gênante que tu voudrais avoir en pote.
La pote gênante sur Instagram
Au début, c’est juste « un test » :
« Je faisais des accents pour le plaisir car il y a plein d’ethnies différentes dans mon entourage. Je suis métisse, c’est une chance d’être au contact de plein de cultures.
Au boulot, les expressions et les mimiques des gens me faisaient marrer aussi.
J’aimerais que les gens comprennent que je ne cherche pas à stigmatiser ou à me moquer, je veux représenter la diversité. »
Elle s’inspire aussi de ce qu’elle voit sur Youtube, sur les chaînes de développement personnel et de beauté qu’elle a plaisir à suivre.
« Je regarde d’abord pare que ça m’intéresse et parfois, par mimétisme, ça devient un personnage. »
En septembre 2018, à la fin de ses études, elle fait un voyage en Inde et se rend compte qu’elle a vraiment envie de faire rire les gens.
« Ma vie perso, c’était un peu la cata et ces vidéos était LE truc qui me rendait heureuse. Tous les jours j’avais envie d’écrire, de trouver des idées. »
En quelques mois, son compte est de plus en plus partagé et suivi.
Pourquoi « la pote gênante » ?
C’est la question qu’on lui pose tout le temps.
« Je voulais un pseudo proche de ce que j’ai vécu au collège et au lycée.
J’ai jamais été la meuf super à l’aise dans les groupes d’amis, je peux péter les plombs de manière inopinée et mettre les autres mal à l’aise.
Je me considère encore gênante et bizarre aujourd’hui, mais j’ai trouvé plein de potes gênantes depuis, donc je me sens moins seule ! »
Son conseil pour celles qui aimeraient se lancer dans l’humour : créer son propre univers, sans chercher à « faire ce qui ce fait ».
« C’est un piège de vouloir suivre les tendances. Les gens attendent de la nouveauté, de la singularité.
Il faut assumer sa direction et la tenir, s’affirmer et écouter ce qui nous fait vibrer nous.
Je ne vais pas revenir à mon job de cheffe de projet en digital parce que je m’éclate beaucoup trop sur Insta !
Aujourd’hui, c’est ce qui me rend heureuse. »
Suis Laureen sur son compte @lapotegenante !
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