Ah, la Fête de la musique. Depuis 1982, et son lancement par le ministère de la Culture pour faire descendre les Français·e·s dans la rue, la date du 21 juin est devenue un rendez-vous incontournable de l’été. Qu’on le célèbre ou pas, ce jour a une saveur particulière, parce qu’on a tous·tes un souvenir à raconter ou une musique qui nous met en mouvement. Pour l’occasion, l’équipe de Madmoizelle a fouillé dans ses souvenirs pour composer une playlist qui va vous donner envie de danser.
La Fête de la musique arrive à grands pas, et Madmoizelle a la joie d’être à nouveau partenaire du ministère de la Culture pour l’événement cette année. Une bonne occasion de vous concocter une playlist qui va vous donner très (très) envie de bouger. Jugez par vous-mêmes.
Promiscuous, de Nelly Furtado ft. Timbaland
C’est le 1er single de l’album Loose de l’artiste canadienne qui est rapidement devenu numéro dans plein de pays à sa sortie en 2006. J’adore sa mélodie entêtante, son instru faite pour danser et whiner, le jeu de pingpong de paroles entre la chanteuse et le rappeur, et le thème même de la chanson qui est une forme d’hymne contre le slutshaming.
Et vu que c’est vraiment un tube des années 2000, ça inspire toujours une forme de nostalgie joyeuse aux gens en soirée.
Anthony Vincent
Meilleur qu’hier, de THR
J’aime bien découvrir de nouveaux artistes pour diversifier ma playlist, et récemment, j’ai découvert ce nouveau morceau qui est ma référence de la saison. Je suis super fan de rap français, et là, dans un style beaucoup plus chanté, j’ai trouvé la vibe vraiment cool ! Un texte bien écrit et une instru entraînante, en soirée avec mes potes, devant mon miroir et dans le métro le matin, c’est un gros gros shot de motivation !!
Eva Dillais
Anybody, de Burna Boy
Parce que tous les sons afro ambiancent et que celui-ci en particulier est un des morceaux phares de cet artiste, impossible de ne pas l’aimer selon moi (ou alors, vous êtes aigri). Dès que je l’entends mes hanches bougent toutes seules, je ne peux pas les contrôler au secours !
Soifia Paris
Gigi in Paradisco, de Dalida
À ne pas confondre avec Gigi L’amoroso. Ce son hyper dansant, est devenu LE morceau qui fédère mon groupe d’amis. On a beau avoir tous des goûts musicaux trèèès différents, du rap à la pop en passant par la techno obscure pour certains, dès que Gigi in Paradisco passe où que ce soit en soirée (souvent parce que l’un d’entre nous fait la surprise aux autres d’hijacker le système son…), nous voilà tous les 12 en transe, en train de hurler les paroles et de danser comme des fous sous le regard ébahi du reste du monde.
C’est devenu notre petit rituel, et donc forcément, c’est pour moi le morceau qui symbolise le mieux l’amitié, la joie d’être ensemble, et qui me rappelle, à chaque fois, que l’on s’est bien trouvés.
Elisa Covo
Déconnectés, de DJ Hamida Ft. Kayna Samet, Lartiste, Rimk du 113
Qui dit “Fête de la musique” dit juin. Dit juin, dit soleil, dit vacances, dit fin de l’école, dit piscine, dit barbecue… Bref, vous l’avez compris, je vous parle de “Déconnectés”. LA chanson madeleine de proust de fin d’examens, fins des stress des oraux et des recherches de stages.
Tout ce qui vous permet ENFIN de déconnecter a été savamment préparé par DJ Hamida, Kayna Samet, Lartiste, et Rimk pour vous servir un produit qui sent bon la crème 50+, la piscine en zone pavillonnaire et le péage St Arnoux sous 40°.
Et encore maintenant, même si les études sont déjà derrière moi, je suis toujours ravie de la ré-écouter le cul calé dans une bouée fluo.
Delphine Baudoin
Freed From Desire, de GALA
La musique pour lancer ou relancer une soirée (qui peut également s’écouter au réveil pour un shoot de bonne humeur). Un basique des années 90 – Peu importe le moment et sa génération, cette chanson est un classique dont on ne se lasse pas ! Une histoire d’éternelle insatisfaction sur un rythme, Gala met tout le monde d’accord en nous indiquant que le bonheur se trouve partout !
Mathilde Devailly
Big step, de ROLI
Il tourne en boucle depuis dix jours, le son Big Step du jeune rappeur Roli accompagne tous mes trajets. L’instru est inspirée de la 2-step, un style musical britannique aux sonorités électros qui m’a agréablement surprise, car j’ai rarement entendu ça sur du rap français. Étant une grande consommatrice de rap français, ce morceau a su directement intégrer ma playlist.
Inès Pollon
Too Young, de Phoenix
Même si pour la Gen Z, Phoenix est très certainement un « groupe de vieux », pour moi, c’est toute mon adolescence ou, plus précisément, mon entrée dans l’âge adulte. J’ai découvert ce morceau avec quelques années de retard quand j’étais au lycée et il a ensuite rythmé bon nombre de mes soirées d’étudiante, quand je pouvais boire plus que de raison et me réveiller fraîche comme une fleur le matin.
Ce que j’aime avec ce titre, qui figure sur le premier album du quatuor versaillais, c’est qu’il n’a pas pris une ride. Toujours aussi dansant, avec des paroles toujours aussi chouettes. Bref, quand je l’écoute, moi aussi je me sens jeune.
Charlotte Arce
Positif, de Matt Houston feat. P-Square
Tout simplement le plus gros banger de l’année 2012. À l’époque, j’avais 14 ans, j’écoutais NRJ Hit Music Only, je portais un sweat American Apparel rouge, je mettais beaucoup trop de crayon noir dans ma muqueuse inférieure et je saignais ce hit avec mes besta sistah et un bon verre de Manzanita. Mon moto ? “Faut pas oublier de rester positifs dans nos têtes”. LET’S GET THIS PARTY STARTED !
Ariane Hemery
Blue (Da Ba Dee), de Eiffel 65
Ma Madeleine de Proust. Une chanson d’eurodance (qui se souvient de ce genre, pourtant très populaire à l’époque ?) sortie en 1998 en Italie et en 1999 en France, une musique que mes frères passaient en boucle dans leur chambre.
Avec son rythme hyper entêtant, elle raconte l’histoire d’un petit bonhomme bleu dont on peut supposer qu’il est déprimé, puisque dans son monde, tout est bleu, de ses sentiments à la fenêtre de sa maison et ses vêtements.
C’est une théorie, en tout cas, qui voudrait que Blue soit une musique sur la dépression. Paradoxalement, elle a surtout permis à un bon nombre de millenials de se créer des souvenirs inoubliables, à danser à n’en plus pouvoir (avant d’aller se resservir un verre de citronnade) pendant leurs meilleures booms et ainsi, de savoureux souvenirs dont chacun·e a la nostalgie lorsque Blue passe en fin de soirée aujourd’hui, ou qu’elle est remixée.
Marie-Stéphanie Servos
Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight), de ABBA
Pas la peine de faire genre : ABBA met tout le monde d’accord. Partout où j’ai voyagé, de Madrid à Paris, d’Istanbul à Bologne, si tu mets Gimme Gimme Gimme ! sur les enceintes, tout le monde devient fou dès les premières notes absolument iconiques. Cette musique est une madeleine de Proust, je trouve magnifique de savoir que des générations de femmes, dont ma mère, l’ont adorée avant moi.
Le plus jubilatoire, c’est que tout le monde laisse tomber les normes le temps de cette chanson : mecs, meufs, riche, pauvre, tout le monde bouge ses fesses et plus personne n’essaye de la jouer “très peu pour moi, je n’écoute que du rock psyché indé à moins de 300 vues sur Souncloud”. Non, tu connais le refrain de Gimme ! Gimme ! Gimme ! par cœur comme tout le monde, t’adores ça, et c’est trop cool.
Mon petit tips, c’est cadeau : parce que ce moment d’osmose de danse et de musique est forcément trop court, tu enchaines directement avec Dancing Queen et ça repart pour un deuxième tour. Vive les musiques “de meufs”.
Maya Boukella
À noter : la Fête de la musique a lieu dans toute la France le 21 juin. Pour retrouver la programmation en fonction de votre ville, rendez-vous sur le site du ministère de la Culture dédié.
Et si vous êtes à Paris, notez que le ministère de la Culture organise une journée de concerts gratuits dans les jardins du Palais-Royal, avec des amateurs et des professionnels ! (Entrée libre, accès par la place Colette, Paris 01)
Pour découvrir l’intégralité de la playlist de la rédaction de Madmoizelle c’est juste ici :
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.