Après l’Allemagne, l’Inde ou encore le Népal, l’Argentine permet à son tour de cocher autre chose que « masculin » ou « féminin » sur son état civil. Une avancée sociale portée par le président de centre gauche Alberto Fernandez, après une longue lutte des militants et associations LGBTI+ du pays pour la reconnaissance des personnes non-binaires.
Une option « X » pour recouvrir plusieurs réalités
Le décret argentin, publié mercredi dernier au journal officiel, indique que cette option « X » sur les papiers d’identité sera placée face au champ « sexe », et portera la signification suivante :
« Non binaire, indéterminé, non spécifié, non défini, non informé, auto-perçu, non consigné, ou un autre sens auquel la personne qui ne se sent pas inclue dans le binôme masculin/féminin pourrait s’identifier. »
Un ensemble de réalités diverses, dans une volonté politique assumée de laisser une grande liberté d’identification aux citoyen·nes argentin·es.
Lors d’une cérémonie officielle, le chef d’État a remis les trois premiers documents d’identité portant cette option en tenant ces propos :
« L’État ne devrait pas se soucier du sexe de ses citoyens. Il existe d’autres identités que l’homme et la femme et elles doivent être respectées. »
Un pas vers l’égalité des droits salué par la Fédération Argentine LGBT, comme le rapporte le média France TV Info. Une belle première à fêter en Amérique du Sud !
À lire aussi : La Cour de Cassation rejette le droit de se déclarer « de sexe neutre » en France
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Les Commentaires
La reconnaissance de la non-binarité est en train d'aboutir sur la création d'une troisième catégorie de genre qui est loin de détruire cette fameuse binarité, au contraire elle s'accorde très bien au sein de celle-ci, la preuve ici.