Pour réaliser des économies de 1,6 à 1,8 million €, un plan social « sans précédent » a été annoncé par la direction, dénonce l’intersyndicale de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) au Parisien.
La PJJ emploie au total environ 9 500 personnes. « Concrètement, ce sont des adolescents qu’on ne va pas pouvoir prendre en charge », a déploré Béatrice Briout, de l’Unsa-SPJJ.
Les titulaires pour compenser ?
Elle craint que l’on demande aux titulaires de compenser les emplois perdus et de servir de variable d’ajustement. Les syndicats font part de leur « incompréhension » : « Parallèlement à ça, on a des injonctions du gouvernement à rendre une justice des mineurs la plus efficace possible ».
En avril dernier, le premier ministre Gabriel Attal avait annoncé une série de mesures fortes pour faire face à « l’addiction à la violence » de certains jeunes, appelant à un « sursaut d’autorité ».
Un budget en augmentation
Pourtant, la PJJ a indiqué que son budget avait augmenté de 27 % entre 2020 et 2024.
« La PJJ, qui compte, en moyenne nationale, un peu plus de 20 % de personnels contractuels, a connu depuis le début de l’année 2024, une accélération de ses recrutements », qui a conduit à « un dépassement très mesuré de 1,8 million d’euros sur une masse salariale de 490 millions d’euros » et qui doit « être conjuguée avec un pilotage fin et très maîtrisé de sa masse salariale »
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.